Plusieurs raisons peuvent inciter les salariés à envisager une reconversion professionnelle. L’envie de trouver un sens à son travail est le principal motif évoqué par les salariés. En d’autres termes, ils souhaitent exercer un métier qui soit plus en accord avec ses principes et ses valeurs. Pour réussir un tel projet, il faut y avoir mûrement réfléchi. Plusieurs outils sont à la disposition de tous ceux qui veulent se lancer dans la reconversion.
Évaluer les compétences maîtrisées durant le bilan de compétences
Une reconversion professionnelle ne doit pas se faire sur un coup de tête. Elle requiert à ce qu’on effectue un bilan de compétences. Il peut être défini comme étant un outil de développement personnel et un dispositif individuel d’accompagnement. Il nécessite la mise en place d’un accompagnement sur le long terme.
Pour ce faire, vous pouvez solliciter l’accompagnement d’un professionnel pour vous aider à faire le point sur vos compétences et les domaines que vous maîtrisez. C’est une démarche indispensable pour permettre à une personne de faire la liste de ses :
- Qualités professionnelles,
- Hard skills et soft skills,
- Centre d’intérêt,
- Évolutions,
- Potentialités,
- Limites.
Un bilan de compétences est d’une importance capitale si l’on veut réussir une reconversion professionnelle. Il permet d’en apprendre un peu plus sur les réelles motivations d’un salarié et de renforcer sa confiance en soi surtout si la reconversion est motivée par un licenciement ou la perte d’un travail.
Faire un bilan de compétences permet à un individu de mieux connaître :
- Son environnement professionnel,
- Ses réelles compétences,
- Les différentes opportunités sur le marché du travail.
Grâce à ce bilan de compétences, le salarié peut entreprendre un nouveau projet professionnel basé sur ses réelles capacités et les moyens à sa disposition.
Un bilan de compétences est composé de plusieurs étapes indispensables. Il y a entre autres la phase :
- Préliminaire : elle permet de définir les attentes et les besoins du salarié,
- D’investigation : différents types de tests doivent être réalisés,
- De conclusion : elle résume les résultats et les pistes d’évolutions,
- De suivi pour accompagner l’employé.
S’appuyer sur un test d’orientation fiable
Dans le cadre d’un bilan de compétences, plusieurs types de tests doivent être effectués par le salarié. Ils permettront entre autres de faire le point sur le parcours professionnel et la carrière d’une personne.
En premier lieu, il y a le test d’intérêts professionnels. Le plus utilisé actuellement est basé sur le modèle RIASEC. Il permet de bénéficier d’une orientation fiable. Il y a 6 profils importants qui y sont traités :
- Investigateur,
- Réaliste,
- Artiste,
- Entreprenant,
- Conventionnel,
- Social.
Ces différents pôles permettent entre autres d’identifier les intérêts professionnels des personnes qui réalisent le test grâce à une série de questionnaires. C’est un test d’orientation qui a pour principal objectif d’aider le salarié à opter pour la meilleure orientation de métier.
Il y a également le test IRMR. C’est une sorte d’inventaire d’intérêts professionnels. L’orientation d’un individu est effectuée en fonction de ses centres d’intérêt. Pour ce faire, les métiers proposés sont classés par préférence. Dans cette évaluation, il ne sera pas tenu compte des salaires proposés.
En second lieu, il y a le test de compétences. Il s’agit d’un outil qui regroupe un ensemble de tests à faire passer à une personne en vue d’évaluer ses connaissances. Son principal objectif est de déterminer quel est le domaine dans lequel un individu excelle pour mieux l’orienter. Il est entre autres composé d’un test :
- De langue
- Factory
- IT-SkillValue
- De culture générale
- De communication, etc.
Plusieurs autres types de tests peuvent également être organisés pour aider une personne dans son projet de reconversion professionnelle. Il en est ainsi notamment du test :
- De motivation professionnelle,
- Sur les valeurs professionnelles,
- De personnalité.