Si vous avez un cœur qui bat pour le bien-être des enfants et le désir de leur fournir un environnement familial plein de chaleur et de sécurité, vous pourriez être la personne idéale pour devenir famille d’accueil, également connu sous le terme d’assistant familial.
Cette profession consiste à accueillir chez vous, de façon permanente ou pour une durée limitée, des enfants dont la garde a été confiée par les services de l’aide sociale à l’enfance. Exercer en tant que famille d’accueil requiert d’évidentes qualités humaines, mais c’est également une activité qui présente des avantages significatifs, y compris une rémunération attractive.
Dans cet article, vous découvrirez les principaux éléments relatifs à cette profession : les bénéfices d’être famille d’accueil, le cadre législatif régissant cette activité, les aspects financiers tels que la rémunération et les aides disponibles, ainsi que la procédure à suivre pour embrasser cette voie. Si cette carrière vous attire, continuez votre lecture !
Les avantages d’être famille d’accueil
Embrasser le rôle de famille d’accueil signifie non seulement offrir un espace sécuritaire et aimant à des enfants en besoin, mais c’est également une voie enrichissante pour la famille qui ouvre son foyer. Quels bénéfices tire-t-on de cette belle aventure ?
Explorons ces avantages à travers quatre aspects clés.
Impact social et contribution positive à la société
Accueillir un enfant c’est lui fournir un cadre familial chaleureux favorisant son bien-être et son développement personnel. Cette démarche contribue à son insertion sociale positive et construit les fondations de son futur.
Cela représente aussi un engagement en faveur de la protection de l’enfance, une cause d’intérêt général visant à assurer le respect des droits et des besoins fondamentaux des enfants en situation de vulnérabilité.
Développement personnel et enrichissement au sein de la famille
Devenir famille d’accueil est une occasion unique de croissance personnelle et d’enrichissement pour tous les membres de la famille. Cela vous permet de tisser des liens forts avec un enfant, partager des expériences, découvrir sa personnalité unique, et vivre ensemble des moments précieux.
En ouvrant votre foyer, vous vous ouvrez aussi à de nouvelles cultures, enrichissant ainsi votre perspective du monde et favorisant une ouverture d’esprit.
Soutien et accompagnement par les institutions
Embrasser ce rôle ne signifie pas avancer seul. Vous êtes soutenu par des institutions telles que l’aide sociale à l’enfance (ASE), qui vous guide à travers les démarches, informe sur vos droits et devoirs, et offre des conseils précieux pour votre mission.
Le soutien ne s’arrête pas là : de la protection maternelle et infantile (PMI) à différentes associations, de nombreuses structures vous accompagnent, en fournissant un suivi médical et psychologique pour l’enfant et en offrant des espaces d’échange et d’entraide.
Formations pour se préparer au rôle d’accueil
Devenir famille d’accueil implique également de suivre une formation. Avant de recevoir l’agrément nécessaire, vous participez à un programme initial de 60 heures pour comprendre en profondeur les besoins des enfants et les aspects clés de votre rôle. La formation continue, de 12 heures par an après l’agrément, vous garantit de rester à jour sur les pratiques et les évolutions dans le domaine.
Le cadre réglementaire : Agrément, formation et accompagnement
Entrer dans la fonction de famille d’accueil représente une profession soumise à des règles précises. Il est essentiel d’obtenir un agrément, de suivre des formations spécifiques et de bénéficier d’un soutien continu des services sociaux. Comment alors se lancer dans cette vocation d’accueil familial ?
Explorons les démarches nécessaires en trois points clés.
Obtention de l’agrément : conditions et processus
La première étape pour embrasser ce rôle est la demande d’agrément au Conseil départemental. Cet agrément certifie que vous rencontrez les critères essentiels pour accueillir des enfants : nationalité, situation judiciaire, examen médical, et les conditions de logement appropriées.
Le cheminement pour l’obtention de l’agrément se décompose en plusieurs phases : participation à une réunion d’information, soumission de votre dossier de candidature, réalisation d’une évaluation sociale et psychologique, et finalement, une décision émise par le président du Conseil départemental. Cet agrément est valide pour une période de 5 ans et est renouvelable.
La formation obligatoire pour les familles d’accueil
La formation constitue un pilier essentiel pour les aspirants à ce rôle, avec pour objectif de les préparer aux divers aspects de l’accueil et d’améliorer leurs aptitudes. Elle est articulée en deux temps : initialement, une formation de 60 heures avant l’obtention de l’agrément, destinée à instiller une compréhension approfondie des besoins et attentes des enfants, ainsi qu’une sensibilisation aux enjeux et obligations de cette mission ; suivie par une formation avancée de 240 heures dans les trois ans suivant le premier engagement professionnel, pour mener à l’acquisition du diplôme d’État d’assistant familial (DEAF).
Suivi et accompagnement par les services sociaux
Opter pour être famille d’accueil, c’est aussi s’inscrire dans un réseau de soutien actif proposé par les services sociaux. L’aide sociale à l’enfance (ASE) vous assiste dans vos démarches, vous briefe sur vos droits et responsabilités, et vous guide dans votre fonction d’accueil. Vous bénéficiez également de l’accompagnement de la protection maternelle et infantile (PMI), garantissant suivi médical et psychologique des enfants, ainsi que le soutien d’associations ou de collectifs qui fournissent un cadre d’échange et de soutien mutuel.
La rémunération et les soutiens financiers
Opter pour le rôle de famille d’accueil inclut non seulement l’accueil de personnes en besoin, mais également la réception d’une rémunération et de soutiens financiers. Ceux-ci sont conçus pour honorer votre dévouement et professionnalisme. Mais comment est déterminée cette rémunération ?
Quels types d’indemnités et d’aides financières peuvent être attribués ? Quels bénéfices fiscaux et appuis additionnels vous sont proposés ? Nous vous éclairons en trois sections distinctes.
Comment est calculé le salaire d’une famille d’accueil ?
La rémunération des familles d’accueil se compose de trois parties : une indemnité d’entretien pour couvrir les dépenses liées à l’accueil (alimentation, vêtements, divertissements, etc.), une indemnité de sujétion spécifique récompensant votre engagement continu, ainsi qu’une indemnité de congés, équivalant à 10% des deux premières indemnités. Le revenu minimum d’une famille d’accueil est fixé à 2,50 euros par heure pour chaque personne accueillie, ce qui représente environ 1 800 euros mensuellement pour un accueil à plein temps.
Le montant peut varier en fonction du département employeur, du nombre et du profil des individus accueillis, ainsi que des majorations possibles pour les jours fériés, les gardes de nuit, les weekends, ou les cas particuliers.
Les indemnités journalières et autres compensations financières
En complément de la rémunération, les familles d’accueil peuvent bénéficier d’indemnités journalières et de compensations financières diverses. À titre d’exemple, il est possible de recevoir une indemnité supplémentaire pour l’accueil de personnes handicapées ou nécessitant des soins particuliers ; une indemnité pendant l’attente entre deux accueils ; une indemnité lors de la suspension d’agrément ; une indemnité en cas de disponibilité pour des accueils d’urgence ; ou même une indemnité en cas de rupture de contrat. Les familles d’accueil peuvent aussi avoir droit à un remboursement partiel ou total des cotisations sociales, de l’assurance responsabilité civile, de la mutuelle santé, ou des frais de formation.
Bénéfices fiscaux et soutiens supplémentaires
Les avantages ne s’arrêtent pas là pour les familles d’accueil, puisqu’elles jouissent également de bénéfices fiscaux et d’autres formes de soutien visant à simplifier leur activité quotidienne et à reconnaître leur contribution sociale. Par exemple, il est possible de soustraire de manière forfaitaire 40% du montant brut de vos indemnités pour le calcul de l’impôt sur le revenu ; de profiter d’un crédit d’impôt pour l’adaptation du domicile ; de bénéficier d’une exonération de la taxe d’habitation et de la taxe foncière ; ou encore de tirer avantage de diverses aides au logement, de prêts à taux zéro, ou de tarifs réduits sur certains services publics.
Conclusion
Il est clair qu’embrasser le rôle de famille d’accueil transcende la simple profession – cela représente une véritable vocation. En choisissant cette voie, vous offrez un espace familial chaleureux et sécuritaire à des enfants en quête de stabilité. En plus, cela vous apporte une richesse d’expérience et de gratification, vous et votre famille bénéficiant pleinement de cette aventure.
Cette mission est encadrée par des réglementations destinées à vous protéger et à vous former. Vous recevrez une rémunération et des aides financières en reconnaissance de votre engagement. De plus, vous bénéficierez du soutien constant des services sociaux, qui vous guideront tout au long de votre parcours en vous confiant les enfants.
Si l’idée de devenir famille d’accueil vous anime, je vous encourage à prendre contact avec le Conseil départemental de votre région pour obtenir l’agrément nécessaire. C’est l’occasion d’entreprendre une démarche à la fois sociale et enrichissante sur le plan personnel.