Les professionnels en mobilité ayant occasionnellement des besoins d’encaissement par carte bancaire se posent naturellement la question de s’équiper ou non d’un terminal de paiement mobile. Au regard du faible investissement que ce dernier représente, la réponse économique est dans la plupart des cas positive. Quant aux bénéfices à tirer d’un tel équipement, ils dépassent bien souvent la simple dimension économique.
Le paiement par carte fait l’objet d’un engouement certain de la part des consommateurs
Le point évident à considérer est que les Français sont très nombreux à payer avec leur carte bancaire quand ils en ont la possibilité. Il y a à cela un grand nombre de raisons :
- l’aspect pratique : les cartes bancaires sont faciles à utiliser et ne nécessitent pas de transporter d’argent liquide ou un chéquier ;
- la capacité d’utilisation : les cartes bancaires sont largement acceptées dans de nombreux magasins physiques et en ligne ;
- le suivi des dépenses : les cartes bancaires permettent un suivi plus facile des dépenses, ce qui peut aider les consommateurs à mieux gérer leur budget ;
- la sécurité : les paiements par carte bancaire sont hautement sécurisés et font l’objet d’un taux de fraude extrêmement faible au regard des autres moyens de paiement ;
- les avantages supplémentaires : certaines cartes bancaires offrent des récompenses à l’usage telles que des points de fidélité ou des remises sur les montants dépensés.
Dès lors que l’emploi du paiement par carte est si répandu, il devient presque indispensable au professionnel souhaitant encaisser d’avoir un moyen d’accepter la carte. Car si le payeur n’est pas muni d’espèces ou d’un chéquier, le risque est de perdre une vente ou de prendre du retard dans l’encaissement.
Le paiement par carte recèle aussi de nombreux avantages pour les professionnels
Au-delà de faciliter l’encaissement, accepter le paiement par carte est également très avantageux comparativement aux autres moyens de paiement utiliser par les payeurs.
L’encaissement en carte bancaire est plus sûr que l’encaissement en espèce
Il est plus intéressant pour le professionnel de ne pas avoir à s’occuper d’une caisse avec des espèces. En effet, il évite ainsi tout risque de vol. Il n’a pas non plus à porter le surplus des espèces en banques pour les déposer sur son compte. Enfin, la tenue d’une caisse est beaucoup moins pratique et plus coûteuse que le suivi des transactions par carte.
L’encaissement en carte bancaire génère moins d’impayés que l’encaissement par chèque
L’encaissement des chèques est tout aussi fastidieux que l’encaissement des espèces. Pour pouvoir les encaisser, il faut les porter en banque. Cela prend aussi beaucoup plus de temps pour encaisser les fonds que lors d’un paiement par carte.
De plus, il n’y a aucun contrôle bancaire a priori lors d’un paiement par chèque, ce qui veut dire que celui-ci peut ne pas être honoré par la banque du porteur. Le marchand court ainsi le risque d’avoir des impayés, risque en revanche minime dans le cas des cartes bancaires.
L’encaissement en carte bancaire est par ailleurs très protégé par la réglementation
La réglementation européenne souhaite que les organismes bancaires protègent les fonds à recevoir par les marchands. Cela se traduit d’une part par l’obligation faite aux banques de mettre l’argent en transit sur un compte protégé et d’autre part par l’obligation pour elles d’effectuer le reversement des fonds sous 24 heures sur le compte du professionnel.
Ces différents avantages étant exposés, il est maintenant temps de regarder l’aspect économique. L’équipement en terminal de paiement mobile revêt en général deux composantes de coûts : le coût d’acquisition ou de location lié au terminal puis les commissions bancaires prises sur le montant des transactions par carte.
Des modèles économiques qui s’adaptent au contexte professionnel
Bien souvent, deux modèles de tarification sont proposés par les prestataires de services de paiement :
- une première formule sans engagement : le professionnel ne paye les commissions sur les transactions que s’il y en a, en contrepartie il doit acheter le terminal (quelques dizaines d’euros selon le modèle) ;
- une seconde formule avec engagement : le professionnel loue le terminal sur une certaine durée, ce qui représente des frais récurrents, mais les commissions sur les transactions sont alors plus faibles que dans la formule précédente.
En se plaçant dans l’hypothèse d’un besoin occasionnel en encaissement par carte, trois cas de figure sont évoqués ci-dessous et le choix entre les deux formules décrites permet toujours d’optimiser le montant de sa facture.
Les professionnels qui n’effectuent qu’un très petit nombre de paiements par carte
Dans ce cas, le coût d’achat du terminal de la première formule est plus économique que le montant de la location multiplié par le nombre de mois d’exploitation. Dès lors, sur un très petit nombre de paiements, la différence de taux de commission n’est pas significative pour rendre la seconde formule intéressante.
Les professionnels qui effectuent un nombre plus conséquent de paiements par carte
En revanche, si le nombre de paiements est plus important, il est possible, au-delà d’un certain nombre, de faire suffisamment d’économies grâce aux taux de commission plus faibles de la seconde formule au point de rendre la formule de location sur le terminal plus intéressante que l’achat.
Bien sûr, si le nombre de paiements est vraiment plus important (en général supérieur à 200 transactions par mois), on pourra alors considérer un terminal de paiement traditionnel – dit GPRS – fonctionnant en mobilité. En effet, ces derniers sont en principe associés à des commissions bancaires plus faibles encore.
Les professionnels qui n’effectuent des paiements par carte que de façon saisonnière
Dans ce cas, il faut considérer le nombre de mois d’exploitation. Si ce nombre multiplié par le coût de la location est supérieur au coût d’achat du terminal, la première formule a toutes les chances d’être plus économique.
En conclusion, au regard des bénéfices procurés par une capacité d’encaissement par carte bancaire, notamment celui de pouvoir ne pas rater une vente et de sécuriser les fonds le plus rapidement possible sur son compte, la décision d’équipement apparaît comme manifeste. On veillera donc à se tourner vers un fournisseur fiable et capable d’accompagner le professionnel vers la meilleure formule tarifaire, celle qui est la plus adaptée à son activité.