Dans le monde professionnel comme dans la vie personnelle, les compétences et connaissances nous sont toujours favorables. Certes, quoique l’on fasse, on a toujours besoin de ces dernières pour réaliser et atteindre nos objectifs, qu’ils soient petits ou grands, à court terme ou à long terme. Outre les savoir-faire, le savoir-vivre ainsi que le savoir être sont des qualités fortement recherchées par une entreprise chez un candidat potentiel. Si ces deux termes ne vous semblent pas familiers, mais titillent votre attention, on vous donne tous les détails pour mieux les comprendre et ainsi à mieux vous préparer pour vos recherches d’emploi.

Hard skills ou compétences techniques

Les hard skills, traduites littéralement en français « compétences dures » regroupent en fait les différents types de compétences acquises durant le parcours scolaire et académique, mais également tout au long de la carrière professionnelle. Elles représentent ainsi les savoir-faire techniques et les connaissances théoriques d’une personne donnée.

Ces dernières sont mesurables, quantifiables, mais surtout factuelles. Les hard skills sont faciles à identifier si l’on se réfère au curriculum vitae d’un candidat par exemple. Il suffit juste de voir les diplômes de ce dernier, son portfolio ou bien les missions professionnelles qu’il a déjà réalisées. Par ailleurs, elles peuvent être renforcées, et même développées via des formations ou autres expériences professionnelles.

En général, il existe des compétences transposables ou hard skills communes à plusieurs métiers comme la maîtrise des langues étrangères ou des outils de traitement de données à l’instar d’Excel, mais également des compétences spécifiques à des domaines particuliers. À titre d’exemple, on peut citer les techniques de communication, les compétences en médias sociaux, les compétences en gestion de projet, les compétences analytiques, les compétences en programmation, les compétences de vente, ou encore la maîtrise de logiciels, etc.

Soft skills ou compétences douces

Les soft skills, quant à elles, sont plutôt des compétences transversales, comportementales et humaines que des compétences techniques proprement dites. Elles ne sont pas liées aux diplômes, ni aux connaissances techniques, mais relèvent des aptitudes interpersonnelles, de l’intelligence relationnelle, des capacités de communication et du caractère d’une personne.

Au même titre que les hard skills, les recruteurs accordent une importance particulière aux soft skills, car ce sont des qualités indispensables pour l’intégration d’un nouveau collaborateur, mais surtout pour voir si ce dernier partage les valeurs véhiculées au sein de l’entreprise dès le processus de recrutement. Parmi les compétences douces les plus recherchées, on peut citer : la confiance en soi, l’esprit d’équipe, le leadership, l’adaptabilité, la communication, la créativité, mais aussi l’humilité ou encore la gestion du temps et l’autonomie.

Toutefois, il est à rappeler qu’il existe deux sortes de compétences douces :

  • les compétences intrapersonnelles ou propres à soi-même : celles dont vous seul avez la capacité de contrôler telles que la gestion du stress ou du temps par exemple, l’ouverture d’esprit, la métacognition, etc.
  • les compétences interpersonnelles : celles-ci désignent les qualités nécessaires vous permettant d’interagir et de travailler avec les autres collaborateurs, mais aussi, et surtout d’évoluer au sein de votre équipe. La collaboration, l’adaptabilité, la créativité, la persuasion ou encore l’intelligence émotionnelle ou sociale sont autant de soft skills que les entreprises recherchent actuellement.

Les différences entre hard skills et soft skills

Il est sûr que les précédentes définitions, qu’on a illustrées par des exemples concrets vous montrent d’ores et déjà les grandes différences entre les hard skills et les soft skills. Certes, tous deux sont des compétences, mais la manière dont elles sont acquises ainsi que leur utilité sont celles qui les distinguent :

  • les compétences techniques sont issues d’une formation et des parcours scolaire et professionnel. Elles montrent la capacité d’une personne à exercer une tâche ou une mission.
  • les compétences douces relèvent plutôt de l’inné. Elles permettent de déterminer le profil d’un candidat, son caractère et sa capacité d’intégration.

Actuellement, il ne suffit donc plus de se baser sur les compétences techniques d’un postulant pour l’embaucher dans une entreprise, mais de prendre en considération également ses compétences comportementales et humaines. Ces dites compétences doivent être exploitées de manière à ce qu’elles puissent s’adapter aux changements apportés par la révolution technologique.