La covid a été l’élément déclencheur de l’inflation depuis son arrivée en 2020. Peu de temps après cette guerre sanitaire est venue une guerre des nations, entre la Russie et l’Ukraine. L’Europe tout entière a été touchée par cette crise, puisque la Russie est impliquée. Or, il faut savoir que la Russie est le troisième pays producteur de pétrole dans le monde.
C’est en effet le principal fournisseur de certains pays d’Europe. Étant donné l’impossibilité de faire circuler le pétrole russe sur le territoire européen, celle-ci a engendré un déficit de pétrole. Ce dernier a entraîné une hausse des prix, ce qui a eu comme impact un effet domino sur tous les autres secteurs. L’inflation a ainsi augmenté par rapport à 2020. Elle touche en première ligne tous les pays d’Europe, y compris la France.
Qu’est-ce que la prime d’inflation ?
L’inflation est la hausse des niveaux des prix pendant une certaine période. Elle peut être la conséquence de la baisse de la valeur de certaines choses, comme la monnaie par exemple. Le premier impact qu’elle entraîne est la baisse du pouvoir d’achat. Pour faire face à ce problème, le gouvernement français a décidé d’accorder une allocation par rapport à l’inflation. C’est le premier ministre Jean Castex qui a annoncé le lancement de cette indemnité d’inflation le 21 octobre 2021, pour répondre à la hausse des prix. Elle est d’un montant de 100 euros et versée à la majorité des Français.
Cette aide, comparée à celle de la CAF, n’est versée qu’une seule fois. Elle est également exonérée de tout impôt. Toutes les entreprises qui reversent cette prime sont couvertes par l’État : l’employeur est remboursé du montant total de toutes les indemnités versées. Pour se faire rembourser, il doit se déclarer sur la DSN (Déclaration Sociale Nominative). Ce remboursement ne s’effectue pas sous forme de virement, mais est déduit du montant déclaré des cotisations sociales que l’employeur doit payer à l’URSSAF.
Qui est concerné par la prime d’inflation ?
Elle concerne les salariés qui ont eu une activité en 2021. Les bénéficiaires sont obligés d’avoir une rémunération ne dépassant pas les 26 000 euros. Dans ces 26 000 euros, il faut compter toutes les cotisations sociales du premier janvier au 31 octobre 2021. Toute personne qui a perçu, à la période annoncée, un salaire inférieur à 2 000 euros par mois est éligible à la prime. Le montant de la prime est le même pour tous les salariés. En ce qui concerne les salariés qui ne travaillent pas à temps partiel, le versement de la prime se fait par l’entreprise qui les emploie.
Si vous avez eu différents emplois à la période au mois d’octobre, vous ne cumulerez pas les allocations. C’est l’entreprise dans laquelle vous travaillez actuellement qui vous versera l’aide. Dans la mesure où vous n’avez plus d’emploi, c’est l’entreprise chez qui vous avez fait le plus d’heures pendant la période de janvier à octobre qui devra vous verser la prime. Celle-ci concerne aussi ceux qui ne travaillent pas, comme les personnes de plus de 16 ans ayant un revenu inférieur à 2 000 euros. À la différence des salariés, elle sera versée par les organismes habituels de versement d’aide : la CAF ou les MSA.
Si vous êtes membre d’un foyer et que vous gagnez moins de 2 000 euros par mois, vous bénéficiez vous aussi de cette aide. C’est une indemnité individuelle, qui ne tient pas compte de votre partenaire.
Pour avoir plus d’informations sur les périodes auxquelles cette indemnité sera versée, ou encore sur les démarches à faire, vous pouvez trouver des informations sur le site officiel de l’administration française : service-public.fr.