Pour se rendre de son domicile à son lieu de travail, le salarié effectue tous les jours le même trajet. Le temps de trajet varie d’un employé à un autre en fonction de la distance entre sa résidence habituelle et son travail. Quelle est la durée acceptable d’un trajet domicile-travail ? Quel est l’impact d’un temps de trajet trop long ? Quelles sont les solutions que les entreprises peuvent envisager ?

Quel temps de trajet est acceptable pour aller travailler ?

Moins de 30 minutes, ce serait la durée idéale pour se déplacer de son lieu de résidence à son lieu de travail. Habiter à proximité de son entreprise procure de multiples avantages pour le salarié, notamment en ce qui concerne son bien-être mental et sa santé.

Mais dans la réalité, il y a peu de personnes qui arrivent à trouver un job près de chez eux. Dans tous les cas, le temps de trajet ne doit pas dépasser une heure. De nombreuses études ont démontré qu’une durée de transport domicile-travail supérieure à une heure a des effets négatifs sur les travailleurs.

D’autre part, il est aussi important de prendre en considération certains facteurs avec ce seuil. Le temps de trajet doit être court sur des routes qui sont mal entretenues ou bien à fort trafic. Un autre paramètre dont il faut tenir compte est le frais de déplacement. Se déplacer via les transports en commun est plus « profitable » que de se rendre au travail en voiture : le budget alloué au carburant peut devenir un facteur de stress. Enfin, le nombre de kilomètres du trajet domicile-travail compte également. Que l’on se déplace en métro, en bus ou avec un véhicule de fonction, le fait de passer trop de temps dans les transports est souvent néfaste pour le moral.

Quels sont les risques et conséquences d’un temps de trajet trop long ?

Comme déjà évoqué précédemment, un temps de trajet trop long affecte négativement les travailleurs.

En premier lieu, on peut citer l’impact sur le bien-être au travail et la qualité de vie des employés. Les salariés qui réalisent un temps de trajet court sont plus heureux que ceux qui ont un trajet qui dépasse une heure. L’insatisfaction causée par une durée de trajet longue entraîne généralement une baisse de moral.

On a observé également que le temps de trajet affecte la qualité des relations entre les collègues de bureau. Ce qui a bien évidemment des conséquences sur la productivité de l’entreprise. 29% des salariés qui ont plus d’une heure de trajet nouent des liens amicaux avec leurs collègues, contre 41% pour les employés qui ont moins d’une heure de trajet. Voici les causes les plus probables : moins de temps passé au bureau, stress généré par une longue attente dans les transports, manque d’occasions pour se créer un lien social après les heures de travail.

D’autre part, la durée de trajet a aussi des répercussions sur la fidélisation des salariés. Certains employés ayant un long temps de trajet sont prêts à quitter la grande ville pour trouver un travail en province. 50% des salariés qui habitent à moins de 20 minutes de leur travail songent à rester plus de 5 ans, contre 30% de ceux qui vivent à plus d’une heure.

Est-ce que le temps de trajet est compris dans le temps de travail ?

Le temps de trajet et le temps de travail sont des notions distinctes qu’il convient de bien différencier. Le temps de trajet indique le temps nécessaire pour se rendre depuis son domicile habituel sur le lieu d’exécution de son travail. Quant au temps de travail, il est défini comme « le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles » selon l’article L3121-1 du Code du travail.

Le temps de travail dit effectif est le temps que consacre un employé pour effectuer ses missions contre une rémunération. Par contre, le temps nécessaire au trajet entre la résidence et le lieu de travail n’est pas rémunéré, étant donné qu’il n’est pas considéré par le Code du travail comme du temps de travail effectif.

Quelles solutions peuvent être mises en place par l’entreprise ?

Le forfait mobilités durables est une solution intéressante pouvant être envisagée par l’entreprise. Elle donne la possibilité aux employeurs de donner une indemnité exonérée de cotisations aux employés qui optent pour des moyens de transport « à mobilité douce » : vélo, covoiturage, transports publics de personne, autres services de mobilité partagée.

Avec la prime de transport, l’employeur participe aux frais de carburant ou à l’alimentation de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Voici les conditions à respecter par le salarié :

  • Résidence ou lieu de travail en dehors de la région Île-de-France et d’un périmètre de transports urbains
  • Horaires de travail particuliers qui ne conviennent pas à un mode de transport collectif

Le remboursement des indemnités kilométriques aux salariés utilisant un véhicule personnel est aussi une possibilité. Le salarié est obligé de se déplacer avec son véhicule généralement dans les cas suivants : conditions d’horaires de travail particulières, absence de transports collectifs. Pour en bénéficier, l’employé doit préciser : le mode de transport, la distance entre le domicile et le travail, la puissance du véhicule, le nombre de trajets mensuels.

Quelles sont les solutions pour mettre en place le forfait mobilité durable ?

Si l’option telle que le forfait mobilité durable vous parle, sachez qu’il existe des solutions pour mettre en place sans encombre le forfait mobilité durable. Pour rappel, l’objectif clé du forfait mobilité durable consiste à accompagner les salariés d’une entreprise vers une mobilité plus douce au quotidien et donc, plus écologiques. Allier respect de la planète et simplification du quotidien des collaborateurs est la clé de ce succès.

Si vous choisissez une offre comme celle mise en place par Better Way, vous pourrez ainsi profiter d’avantages non négligeables et inédits avec les partenaires de l’organisme. Que ce soit concernant l’assurance d’un vélo, la mise en place du covoiturage, l’achat, la réparation ou même la location d’un vélo, etc, tout est mis en place pour réduire les coûts et bénéficier d’offres.

Si vous décidez de tourner vos collaborateurs vers des solutions de déplacements plus doux, vous pouvez faire face à plusieurs situations grâce à ce genre d’offre. Par exemple, la gestion d’un crédit mobilité en cas de renoncement à la voiture de fonction, la gestion des abonnements des transports en commun ou encore la gestion de la prime carburant. Évidemment, le traitement des justificatifs des collaborateurs sera aussi totalement automatisé.