Devenir esthéticienne pour sa reconversion

Le monde de la beauté et de l’esthétique est un secteur d’avenir. En effet, il s’agit d’un domaine qui offre de nombreuses opportunités d’emploi et séduit beaucoup. En France, ce marché génère plus de 15 milliards de chiffres d’affaires et continue de se développer. Le métier d’esthéticienne est très demandé. Il s’agit d’un travail intéressant et fructueux pour ceux et celles qui désirent se reconvertir professionnellement.

Reconversion estheticienne

Présentation du métier

Le métier d’esthéticienne consiste à effectuer des soins de beauté et conseiller sa clientèle sur comment bien entretenir son corps. La professionnelle détient une spécialisation sur les soins incontournables comme :

  • Les soins du visage tels que le nettoyage, le gommage, les masques, etc. ;
  • L’épilation ;
  • La manucure et la pédicure ;
  • Les soins du corps tels que le gommage du corps, les massages, etc. ;
  • La mise en beauté.

L’experte commence par évaluer la peau de son client dans le but de lui proposer les soins adaptés. Elle lui explique l’importance de s’entretenir régulièrement ainsi que les bienfaits procurés par les produits préconisés. La spécialiste réalise également des démonstrations afin qu’il soit apte à suivre la routine recommandée à réaliser chez lui.

Sachez que les services d’une esthéticienne sont aujourd’hui très sollicités aussi bien par la gent féminine que masculine.

En effet, prendre soin de sa peau et entretenir son corps n’est plus exclusivement une affaire de femmes. Les hommes fréquentent davantage les instituts et salons de beauté. Ce qui propulse encore plus le métier en avant, étant donné la croissance du nombre de demandes.

Les qualités nécessaires

Pour pratiquer la profession d’esthéticienne, il est indispensable d’être pourvu de très bonnes qualités relationnelles. En plus d’être dynamique et souriante, cette spécialiste doit être attentive, à l’écoute et chaleureuse. La manière dont elle accueille ses clients est un facteur déterminant de la fidélité de ces derniers. Elle doit veiller à ce qu’ils soient à leur aise et passent un moment agréable et paisible.

Travailler en tant qu’esthéticienne requiert une présentation physique soignée. Et pour cause, son apparence reflète son métier. Il est alors important qu’elle soit toujours impeccablement maquillée et bien habillée. Cette professionnelle doit également être en mesure de connaître et de respecter toutes les règles d’hygiène requises par son travail.

L’esthéticienne doit être apte à allier précision, délicatesse et douceur dans le cadre de l’exercice de son métier. Et ce, afin d’éviter les accidents ou l’inconfort du client. Un sens de l’innovation et une curiosité aiguisée sont également indispensables pour se tenir informée des dernières tendances et techniques.

Quelle formation pour travailler comme esthéticienne ?

Afin d’exercer le métier d’esthéticienne, il est essentiel d’être titulaire d’un CAP Esthétique Cosmétique. Il s’agit d’un diplôme qui se prépare en 2 ans après la classe de 3ème. Cela demande 1 an dans le cas d’un candidat déjà titulaire d’un autre diplôme.

On peut également devenir esthéticienne en optant pour un Baccalauréat professionnel. La formation de 3 ans est accessible après la 3ème. L’aspirant titulaire d’un CAP a la possibilité de l’intégrer en deuxième année. Il s’agit d’un cursus plus élaboré et plus professionnalisant que le certificat d’aptitude.

Le Brevet Professionnel Esthétique Cosmétique Parfumerie est une formation approfondie qui dure 2 ans. Le candidat peut l’intégrer après le CAP. Il y apprend la comptabilité, la gestion commerciale, ainsi que les techniques de soin et de vente.

Le BTS Métiers de l’Esthétique, Cosmétique, Parfumerie est accessible après le baccalauréat. Il s’agit d’une formation professionnalisant qui permet aux candidats d’approfondir leurs acquis en BAC Pro et/ou en CAP. Ils peuvent choisir parmi 3 spécialisations, à savoir : management, cosmétique et formation de marques.

Après un BP ou un BTS, le candidat peut continuer sa formation en intégrant un Brevet de Maîtrise Esthétique Cosmétique.

Carrière et opportunités d’évolution

Il est possible qu’une esthéticienne débutante trouve facilement du travail auprès d’un institut de beauté. Toutefois, elle peut exercer son métier dans une parapharmacie, un spa, une parfumerie, ou un centre de thalassothérapie.

De nombreux hôtels de luxe proposent des soins de beauté à leurs clients et embauchent des professionnelles à cet effet. Des postes sont également à pourvoir au sein des hôpitaux et des maisons de retraite. Ces établissements ont recours aux services des esthéticiennes afin d’optimiser la béatitude de leurs patients et de leurs pensionnaires.

En acquérant plus d’expérience, la professionnelle en soins de beauté peut s’orienter vers les établissements des grandes marques. Ces derniers collaborent avec les esthéticiennes expérimentées et hautement qualifiées pour représenter leurs produits.

Le métier d’esthéticienne peut être exercé en freelance. Toutefois, il est recommandé de travailler en institut pour développer ses compétences et ses expériences avant de se lancer seule. L’esthéticienne qui travaille à son compte peut créer sa propre entreprise ou se déplacer chez ses clients. Organiser des ateliers maquillage et cosmétiques à domicile est une alternative intéressante pour multiplier ses revenus.

Les salaires envisageables

La Convention Collective Nationale de l’esthétique cosmétique réglemente les conditions de travail et le salaire des employés de ce secteur.

Une esthéticienne débutante, titulaire d’un CAP esthétique, perçoit de 1.600 à 1.800 euros bruts mensuels si elle travaille en institut. Les entreprises ne sont pas autorisées à rémunérer les esthéticiennes en-dessous du SMIC.

Avec quelques années d’expérience, le métier permet de gagner entre 2.000 et 2.500 euros par mois, en tant que salarié. Pour prétendre à une rémunération plus élevée, il est recommandé d’avoir un Bac Pro ou un BTS.

Les esthéticiennes qui travaillent à leur compte peuvent gagner plus que celles employées par un institut ou une autre organisation. Toutefois, les revenus d’une freelance sont susceptibles d’être considérablement bas à ses débuts. Une fois son activité bien lancée et sa notoriété bien établie, elle peut multiplier ses revenus.

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