Devenir clerc de notaire pour sa reconversion

Le notaire est un officier public ayant plusieurs responsabilités et une charge de travail assez importante. Parfois, il peut se faire assister par un autre professionnel qui porte le titre de clerc. Ce dernier se doit d’avoir des compétences particulières, notamment en matière de rédaction d’actes juridiques. Il s’agit d’un proche collaborateur qui sera en contact avec les clients du notaire. Son rôle et ses missions sont essentiels au bon fonctionnement de l’étude dans lequel il travaille.

Reconversion clerc de notaire

Présentation du métier

Le notaire est accompagné par plusieurs collaborateurs au sein de son bureau. Le clerc est particulièrement important pour ce professionnel. Il s’agit de son plus proche assistant, un véritable assistant dont il ne peut pas se passer. 

Le clerc de notaire est avant tout un technicien expert en droit. Il doit perpétuellement se tenir au courant des mises à jour de loi et des dernières jurisprudences. En plus de réaliser cette veille, sa maîtrise des lois et des règles du droit doit être infaillible. 

Ses tâches sont surtout d’ordres administratifs. Il reçoit la clientèle et l’oriente vers les démarches à suivre selon les cas. En parallèle, il compile toutes les pièces pour former les dossiers que le notaire aura à traiter et en assurer un certain suivi. Enfin, sa plus grande responsabilité est de rédiger les actes notariés suivant les bonnes pratiques prévues à cet effet.

Les qualités nécessaires

Afin de devenir clerc de notaire pour sa reconversion, il faudra remplir un certain nombre de critères. Tout d’abord, ce professionnel doit avoir une très grande rigueur et une connaissance accrue du vocabulaire juridique. Ce sont des qualités de premier ordre pour pouvoir rédiger correctement les actes notariés. 

Un forte capacité d’analyse juridique est aussi indispensable. À cela doit s’ajouter un bon sens de l’organisation et de la diplomatie. En effet, il reçoit les doléances de personnes étant parfois dans des situations délicates. Le clerc doit être à leur écoute et leur proposer les solutions adéquates. 

Cet expert de la loi se doit aussi d’être discret. D’ailleurs, il doit respecter les règles du secret professionnel. Enfin, c’est un métier qui implique également d’être éthique et déontologue. 

Quelle formation pour travailler dans le notariat ?

Avoir suivi une formation en droit est un atout considérable pour devenir clerc de notaire pour sa reconversion. Il existe un institut dédié aux métiers du notariat qui propose différents cursus diplômants, du Bac+2 au Bac+4. 

En effet, un BTS ou une licence professionnelle seront requis. L’année supplémentaire après le Bac+3 est souvent réalisée en alternance dans le but de se spécialiser. Par ailleurs, il existe aussi l’option du BUT (Bachelor universitaire de Technologie) Carrières Juridiques qui se complète en 3 ans. Actuellement, environ 13 IUT sont capables de délivrer ce diplôme. 

Il est possible de faire usage de son compte personnel de formation (CPF) pour financer son parcours. Cela est valable pour les salariés qui souhaitent changer de métier. Il faut ainsi se renseigner sur les organismes et établissements éligibles à ce type de dispositif. 

Carrière et opportunités d’évolution

Après avoir toutes les conditions d’éligibilité, il est possible de postuler auprès d’un bureau d’études notariales. Le marché est plutôt dynamique avec une forte demande de la part des offices. Certains d’entre eux n’hésitent pas à recruter plus de deux clercs selon le volume du travail à réaliser. 

Le choix du candidat peut se porter sur des postes basés en ville ou en milieu rural selon ses envies. Tout dépend aussi des offres disponibles. Le postulant peut accumuler un maximum d’expérience. Au fur et à mesure des années, le collaborateur pourra prendre en charge des tâches de plus en plus complexes. 

Les promotions internes sont tout à fait envisageables. En effet, après neuf ans de travail satisfaisant, le clerc peut devenir lui-même notaire. Cependant, pour accéder à ce poste, il lui faudra passer par un examen pour obtenir le CAFN. Il s’agit du certificat d’aptitude aux fonctions de notaire. 

Les salaires envisageables

Un clerc de notaire est susceptible de gagner entre 25 000 et 40 000 euros bruts par an. Cette rémunération dépend du nombre d’années d’expérience du collaborateur ou de son grade. En effet, les cadres recevront sûrement plus que les techniciens. Par ailleurs, le minimum pour un débutant devrait se situer aux alentours de 1 500 à 2 000 euros bruts mensuels. 

Après quelques années d’ancienneté et si les performances sont au rendez-vous, les gains grimperont à 3 000 euros bruts mensuels. Cela équivaut à peu près à 2 300 euros nets. Libre à l’employeur cependant de fixer le salaire tant qu’il respecte la grille minimum. Aucun plafond n’est pour l’instant en vigueur. Il n’est également pas rare qu’une prime de 13e ou même de 14e mois soit accordée. Ainsi, devenir clerc de notaire pour sa reconversion est plutôt intéressant en termes de rémunération.

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