Devenir aide-soignante pour sa reconversion professionnelle
En cette période de pandémie du covid-19, la reconversion professionnelle en aide-soignante suscite l’intérêt de nombreux travailleurs. S’occuper du bien-être des personnes malades n’est pas facile. Avant de se lancer dans cette activité, il est important de se renseigner sur ce métier, et d’avoir les qualités et les diplômes requis. Voici l’essentiel à savoir sur le métier d’aide-soignante.
Présentation du métier
Ce métier est une profession importante qui vise à prendre en charge le bien-être physique, moral et hygiénique des patients. Pour ce faire, l’aide-soignante doit rester à l’écoute, attentive et en veille continuellement. Son travail consiste à assister l’infirmière dans ses missions journalières.
L’aide-soignante effectue différentes tâches classiques pour assurer le bien-être des malades : elle change les pansements, mesure le rythme cardiaque et prend la température des patients. Elle les aide à s’installer dans leur chambre, à effectuer leur toilette ou à s’habiller par exemple.
Véritable assistante dans son métier, l’aide-soignante effectue différentes activités des infirmières sur les patients. Toutefois, son rôle se limite à l’assistance. Elle ne peut en aucun cas prescrire des médicaments ou des recommandations médicales.
En général, une aide-soignante travaille dans un centre hospitalier, un établissement de soins, un cabinet médical ou un hospice. Quelques fois, elle peut aussi exercer à domicile.
Les qualités nécessaires
Se reconvertir en aide-soignante requiert certaines compétences et connaissances dans des domaines précis. Il faut avoir un sens empathique. En effet, plus proche des patients, elle est au chevet des malades. Elle rassure, réconforte, écoute et apaise les personnes en détresse.
L’aide-soignante dispose d’une bonne condition physique. Elle doit avoir la force de porter le malade s’il le faut, ou le donner à manger, etc. Son travail est quotidien incluant les week-ends et les jours fériés.
Pour devenir aide-soignante, il est indispensable d’être fort mentalement. En effet, son environnement de travail est stressant. Cette assistante fait face à de nombreuses situations troublantes (maladies, détresses physiques et psychiques, souffrances, la mort).
Enfin, avoir l’esprit d’équipe est important : l’aide-soignante collabore avec les différentes équipes médicales comme les infirmiers, les médecins et tant d’autres. Elle doit savoir expliquer l’état de son patient correctement.
Quelle formation pour travailler comme aide-soignante ?
Il faut avoir un diplôme d’État d’aide-soignant ou DEAS pour exercer cette profession. Ce document officiel s’acquiert après avoir effectué une formation certifiée sous la juridiction d’un hôpital. Il s’obtient aussi par validation des acquis de l’expérience (VAE).
Ce parcours ne nécessite pas de diplôme spécifique et s’adresse à toute personne voulant aider son prochain. Il faut passer un concours d’entrée pour pouvoir effectuer cette formation particulière. Il existe cependant certaines dispenses d’épreuves d’admissibilité pour les candidats ayant déjà certains diplômes spécifiques :
- Un diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture ou de vie sociale ;
- Un titre professionnel d’assistant de vie aux familles ;
- Un brevet d’étude professionnel CSS ;
- Un CAP petite enfance ;
- Un diplôme d’ambulancier ou un certificat de capacité d’ambulancier ;
- Un diplôme d’aide médico-psychologique ;
- Un BEPA services ;
- Etc.
En général, une formation d’aide-soignante dure 1 an.
Carrière et opportunités d’évolution
Le métier d’aide-soignante est une profession qui dispose d’un avenir certain. Cela s’explique notamment par le vieillissement incontournable de tout individu. Les départs à la retraite, l’invalidité ou encore les accidents contribuent à assurer ce métier sur le long terme.
Pouvant travailler dans un cabinet médical ou un centre hospitalier, l’aide-soignante est toujours utile pour assister les infirmières. Elle peut aussi exercer dans différents établissements d’assistance et de soins des seniors retraités.
D’ailleurs, l’aide-soignante peut intégrer d’autres professions avec quelques formations spécifiques. Elle peut devenir assistant médical, agent de chambre mortuaire, assistant gérontologique, ou encore professionnel de stérilisation, d’aspiration endo-trachéale ou d’hémodialyse.
Après 3 ans de service dans le métier et une formation adaptée, l’aide-soignante peut même envisager une carrière d’infirmière. De plus, il est aussi possible d’évoluer en moniteur-éducateur, en assistant dentaire, en laborantin d’analyses médicales ou en aide médico-psychologique.
Les salaires envisageables
Le salaire d’une aide-soignante varie en fonction de son grade et de son ancienneté dans le secteur. En début de carrière, ce professionnel peut toucher 1 440 euros environ par mois.
Une aide-soignante de classe supérieure (grade C2) gagne près de 1 500 euros mensuels selon son ancienneté. Au-delà de 25 ans de service, ce salaire peut grimper jusqu’à plus de 1 900 euros par mois.
Une aide-soignante de grade C3, c’est-à-dire, de classe exceptionnelle, touche entre 1 600 euros et 2 100 euros. L’ancienneté et l’expérience de l’assistante sont toujours prises en compte pour cela. Après 19 ans de service, une aide-soignante gagne jusqu’à environ 2 183,63 euros mensuels.
Cependant, une aide-soignante peut aussi bénéficier d’autres formes de rémunérations dans son métier. Il s’agit d’indemnités, des primes, des allocations ou des réajustements de catégorie.
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