Devenir sophrologue

Exerçant dans son cabinet ou pour le compte de différentes structures, le sophrologue a pour mission d’améliorer le bien-être et la qualité de vie des personnes qui le consultent. Dans la pratique de son métier, ce professionnel a principalement recours à la sophrologie : une technique psycho-corporelle qui se base sur l’étude de soi. Gestion du stress et des émotions, renforcement de la concentration, difficultés comportementales, addictions, troubles divers… Cette discipline axée sur la relation humaine est utilisée pour traiter différents types de problèmes afin d’harmoniser le corps et l’esprit.

En quoi consistent les missions du sophrologue ? Quelles sont les qualités et compétences requises ainsi que les formations permettant d’exercer ce métier ? Qu’en est-il de la rémunération et des débouchés ? Découvrez dans cette fiche métier tout ce qu’il faut savoir sur la profession de sophrologue.

Sophrologue

Présentation du métier de sophrologue

Bien que le métier de sophrologue n’est pas réglementé en France, c’est aujourd’hui une profession reconnue par l’État. Travailler en tant que professionnel dans ce domaine implique de connaître les techniques et méthodes de la sophrologie. En termes simples, il s’agit d’une discipline qui vise la détente physique, l’harmonie et la sérénité des patients afin d’améliorer leur bien-être mental et corporel. 

Le sophrologue a pour rôle d’aider son patient à puiser en lui-même les ressources nécessaires pour surmonter des situations difficiles, avoir une perspective positive de sa personne et faciliter l’atteinte de ses objectifs. Les champs d’applications de la sophrologie sont multiples : stress, phobies, douleur, anxiété, troubles (alimentation, sommeil…), addictions… L’intervention du sophrologue a pour objectif d’accompagner l’individu à une prise de conscience afin d’aborder la vie quotidienne de manière plus sereine et surtout positive. 

Son aide permet à la personne consultante de surmonter certains blocages et de retrouver la confiance en soi. Lors des séances, ce professionnel a recours à différentes techniques permettant d’harmoniser le mental et le physique : exercices de relaxation ou respiration, méditation, stimulation du corps, visualisation positive… 

Il est important de noter que la sophrologie n’est pas censée remplacer la médecine traditionnelle. Cette discipline est pratiquée dans le cadre de l’accompagnement et de la prévention, mais pas la guérison.

Les principales missions

Le sophrologue est amené à utiliser différentes techniques propres au métier au cours de séances qui peuvent être individuelles ou collectives. La première étape consiste à échanger avec l’individu pour connaître ses besoins, identifier les blocages et déterminer les méthodes appropriées. Après un diagnostic, il indique au patient les exercices à réaliser en fonction des situations rencontrées pour faire face aux problèmes rencontrés. Au cours de la séance, le sophrologue enseigne également des techniques qui permettent de mieux gérer le stress et d’aider l’individu à positiver. En d’autres termes, sa mission consiste à accompagner la personne en vue d’atteindre une harmonie mentale et physique. Il est important de préciser que la sophrologie est une méthode thérapeutique qui s’adapte à tout le monde : enfants, jeunes, personnes âgées.

Le sophrologue exerce souvent son métier en libéral, mais il peut aussi être employé au sein de différentes structures : clinique, hôpitaux, centre de thalassothérapie, centre de remise en forme, maisons de retraite, clubs de sports, magasins bio… En parallèle avec son activité principale, il peut également proposer des cours de sophrologie, des formations ou bien animer des ateliers individuels ou de groupe. 

Les qualités et compétences nécessaires

La sophrologie étant un métier tourné vers l’humain, il est indispensable de posséder des qualités inhérentes pour exercer cette profession. Le sophrologue doit être à l’écoute de ses patients afin d’identifier de manière précise leurs besoins et leurs attentes. Pour bien accompagner les consultants, il doit faire preuve d’empathie et disposer d’une certaine adaptabilité. Le sens de la persuasion fait partie des conditions essentielles pour mener à bien ses missions. Une grande aisance relationnelle est de mise étant donné que le sophrologue peut aussi recevoir des personnes de différents âges : enfants, adolescents, adultes… 

S’il exerce dans son propre cabinet, le sophrologue doit disposer des compétences commerciales et de gestion nécessaires afin de se constituer des clients. Dans ce cadre, il a la possibilité de se tourner vers la formation ou proposer des ateliers. Ceci requiert de la créativité et un sens de la communication.

Quel parcours pour devenir sophrologue ?

En France, il n’existe pas de réglementation en ce qui concerne la pratique du métier de sophrologue. Toutefois, pour devenir un professionnel dans ce domaine, il est recommandé d’acquérir un certificat ou un diplôme en préparant une formation dans les établissements de la Fédération des écoles professionnelles en sophrologie : 

  • Ecoles caycédiennes (affiliées à la fédération Alfonso Caycedo)
  • Ecoles d’inspiration caycédiennes (non affiliées à la fédération Alfonso Caycedo)
  • Ecoles non caycédiennes (développées par d’anciens collaborateurs d’Alfonso Caycedo)
  • Ecoles de « pseudo-sophrologie » (enseignant différentes techniques et d’autres méthodes)

Il s’agit d’une formation qui comprend un cours théorique de 300 heures permettant de maitriser les techniques de relaxation dynamique et de sophronisation. Ces bases sont ensuite mises en pratique dans la seconde partie. 

Les salaires

Les revenus d’un sophrologue sont variables selon son statut : libéral ou salarié. S’il travaille à son compte, son chiffre d’affaires varie en fonction des critères tels que : tarifs de prestations, nombre de consultations, charges liées à l’activité. Voici quelques informations clés fournies par la Chambre syndicale de la sophrologie : 

  • Tarif moyen d’une séance individuelle entre 45 à 60 €
  • Tarif moyen d’une séance collective entre 90 à 150 €

Pour augmenter ses revenus, le sophrologue peut exercer d’autres activités en parallèle. Il peut s’agir de formations, d’ateliers d’initiation ou bien de stages pratiques. 

Les débouchés et opportunités d’emploi

Le sophrologue exerce le plus souvent sa profession en tant qu’indépendant dans son propre cabinet ou bien un centre de sophrologie. Toutefois, il est possible de travailler en tant qu’intervenant dans différents types de structures : entreprises privées, maisons de retraite, petite enfance, milieu sportif… Il est important de mentionner que la profession de sophrologue est prise en compte par l’URSSAF, les caisses d’assurance maladie, les caisses de retraite…

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