Devenir relecteur correcteur

Moins connu du grand public, le relecteur correcteur est un incontournable de l’univers de la littérature et de la communication. Fin connaisseur de la langue française et des règles grammaticales, typographiques et orthographiques qui s’y rapportent, il assure l’irréprochabilité des textes avant leur parution.

Actuellement en expansion grâce à l’essor de la culture web, le métier attire de plus en plus de jeunes et de professionnels en reconversion chaque année. Une aubaine pour ceux qui souhaitent faire carrière dans un secteur d’activité passionnant, avec des perspectives intéressantes.

Si vous aspirez à davantage d’informations sur la profession de relecteur correcteur, vous tombez bien. Dans cet article, nous vous livrons tout : présentation du métier, les principales missions, les qualités et les compétences attendues, les études et les formations à suivre, les rémunérations et les perspectives d’emploi.

Relecteur correcteur

Présentation du métier de relecteur correcteur

Sollicité avant la publication d’un texte, le relecteur assure les dernières vérifications et les corrections. Pour ça, il fait appel à ses connaissances en orthographe, en typographie et en grammaire.

Durant ses interventions, il peut être amené à vérifier l’orthographe et la typographie, à corriger certains vocabulaires et à restructurer les textes.

Compte tenu de ses compétences, ses services profitent généralement aux maisons d’édition, aux agences de presse et aux entreprises de communication. Des structures pour lesquelles il peut travailler directement en interne ou en tant que prestataire externe.

Les principales missions

Qu’il travaille pour un titre de presse, une maison d’édition, un site internet ou une agence de communication, l’objectif du relecteur correcteur reste généralement le même : garantir la bonne qualité d’un texte avant sa parution. En s’appuyant sur ses connaissances solides de la langue française, son dictionnaire et ses divers outils informatiques dédiés (ProLexis, etc.), il :

  • Vérifie l’orthographe, la grammaire, les syntaxes, les ponctuations, la typographie, etc.
  • Corrige certains vocabulaires tout en gardant le sens du contenu
  • Appréhende le sens global du texte de manière à assurer sa cohérence

Dans certains cas, il peut lui être demandé d’effectuer un travail de réécriture ou de rewriting. Cela implique de couper le texte, de le compléter, de le restructurer, d’expliciter les passages obscurs et de reformuler certaines lignes de manière à l’alléger.

Les qualités et compétences nécessaires

Garant de la bonne qualité d’un texte destiné à être rendu public, le relecteur correcteur doit avant tout être un fin connaisseur de la langue française. Son excellente orthographe, son vocabulaire riche, sa bonne culture générale et sa parfaite maîtrise des règles grammaticales et typographiques lui permettent de rendre des contenus irréprochables. À tout ça doit s’ajouter une grande minutie ainsi qu’une certaine rigueur.

Bien qu’il doive faire preuve d’autonomie, il lui est nécessaire d’avoir un sens relationnel et du travail d’équipe.

Il est bon de noter que des qualités relatives à la gestion d’entreprise comme le sens de l’initiative, la ponctualité et la rigueur administrative sont essentielles à ceux qui optent pour une carrière en libéral.

Quel parcours pour devenir relecteur correcteur ?

À ce jour, il n’existe aucun parcours spécifique au travail de relecteur correcteur. Idéalement, les candidats à cette fonction doivent être issus d’une formation littéraire ou relative à la communication. Bien qu’aucun niveau d’étude minimum n’est requis, les diplômes de niveau Bac + 3 et + 5 sont très appréciés par les recruteurs. Voici quelques exemples de cursus pouvant mener au métier :

  • BTS Édition
  • DUT information-communication
  • Licence pro Métiers du livre : éditions et commerce du livre avec spécialité technique et pratiques rédactionnelles appliquées à l’édition
  • Licence Lettres
  • Master Métiers du livre et de l’édition
  • Master pro information et communication avec spécialité web éditoriale
  • Master pro Lettres et langues avec spécialité édition multimédia et rédaction professionnelle
  • Master traduction et interprétation
  • Diplômes d’écoles spécialisées :
  • CFPj (centre de formation et de perfectionnement des journalistes)
  • Asfored (centre de formation du syndicat national de l’édition)
  • Emi-CFD (école des métiers de l’information)

Les salaires

Le salaire d’un relecteur correcteur varie souvent d’un profil à un autre. Son statut, son expérience et son niveau de qualification sont des indices permettant de déterminer son revenu. Ainsi, s’il opte pour un travail en entreprise, il peut non seulement bénéficier d’une sécurité de l’emploi, mais aussi percevoir dans les environs de 1450 € brut en début de carrière. Ce chiffre peut vite augmenter grâce à ses années d’ancienneté et les compétences qu’il a développées au cours de ces dernières. À cela peuvent s’ajouter divers avantages financiers comme les primes fixes et variables.

Si le salariat présente des atouts comme une plus large possibilité d’évolution et une régularité des revenus, le statut d’auto-entrepreneur peut être plus rémunérateur pour ce type de professionnel. En effet, dans ce cas de figure, il est libre de fixer ses honoraires. En se référant au tarif horaire de 15 € minimum imposé par le syndicat, il peut générer un bon chiffre d’affaires s’il dispose d’un bon portefeuille de clientèle.

Les débouchés et opportunités d’emploi

Responsable de la relecture et de la correction de divers documents destinés à être publiés (textes, livres, articles, flyers, etc.), le relecteur correcteur peut trouver du travail auprès de différentes structures. Ses principaux employeurs sont les maisons d’édition, les agences de communication et de presse.Toutefois, face à un faible taux de recrutement, la majorité des spécialistes exercent avec un statut d’auto-entrepreneur.

Dans un cas comme dans un autre, les évolutions de carrière sont possibles. Au sein des agences et des maisons d’édition, celles-ci prennent souvent la forme d’une promotion interne. Ainsi, après plusieurs années d’expérience ou dans le cadre d’une montée en compétence, le relecteur correcteur salarié peut accéder aux fonctions de secrétaire de rédaction, d’assistant d’édition ou de directeur de publication.

Bien plus rares, les évolutions de carrière dans l’univers de l’auto-entrepreneuriat sont généralement synonymes de diversifications d’activités. En se formant sur des domaines connexes, le relecteur correcteur freelance peut varier ses offres en proposant des missions de rédaction, de formation, de traduction ou de relecture de textes en langues étrangères. De cette manière, il peut augmenter son tarif et espérer un meilleur chiffre d’affaires.

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