Devenir vitrailliste pour sa reconversion professionnelle

L’art et la passion sont les deux termes qui résument le travail d’un vitrailliste. C’est un secteur qui nécessite beaucoup de patience. À la différence d’un verrier, un vitrailliste n’est pas un simple fournisseur de verrerie. En effet, le vitrail d’une cathédrale ou d’une maison est l’œuvre d’un maître verrier. Voici les conditions à connaître avant de se reconvertir en vitrailliste.

Vitrailliste

Les qualités nécessaires

S’agissant de créer une œuvre d’art, le métier d’un vitrailliste consiste à élaborer des dessins et maquettes. L’harmonisation des couleurs nécessite un savoir-faire très solide. La rigueur et la patience sont ainsi les aptitudes pour exceller dans ce secteur. Étant une profession qui existait depuis longtemps, une bonne notion de culture générale permet à l’artisan de développer sa créativité.

La patience est aussi une qualité d’un vitrailliste. Son activité consiste à l’assemblage d’une série de petites pièces de verre. C’est une longue procédure qui requiert une persévérance de la part de l’artisan. À la fois artiste et technicien, le vitrailliste doit être méthodique. La combinaison entre les évolutions technologiques et l’ouvrage manuel conserve l’esprit artistique du métier. La minutie fait également partie des qualités à avoir pour réaliser une mission. Le vitrailliste doit ainsi maîtriser la culture et l’histoire de l’art.

Quelle formation pour travailler en vitrailliste ?

La formation en vitrailliste est envisageable depuis le collège. L’obtention du CAP spécialisé dans l’art et technique du verre est le premier diplôme requis. Ce parcours est effectué avec l’option vitrailliste. Pour approfondir dans le secteur, certains poursuivent jusqu’à la spécialisation. Par exemple, le brevet de métier d’art est le cursus idéal pour devenir un verrier décorateur.

Le design est au cœur de l’activité de vitrailliste. De ce fait, le niveau bac+3 et bac+5 sont essentiels pour renforcer ses connaissances. La licence est accompagnée d’un diplôme national des métiers d’art et du design. Par ailleurs, celui qui possède un niveau master est autorisé à devenir un restaurateur de patrimoine. 

En outre, le candidat peut se spécialiser dans l’art du feu. La formation artistique est aussi intéressante pour devenir vitrailliste. Enfin, se reconvertir dans le secteur permet de devenir un maître verrier. Ce grade est acquis après le certificat de qualification professionnelle vitrail.

Carrière et opportunités d’évolutions

Le débouché dans la restauration de vitrail est abondant. Métier peu connu, la reconversion dans ce secteur est intéressante. Certains commencent leur carrière dans un atelier spécialisé pour apprendre d’abord l’environnement du métier.

Une fois l’expérience acquise, on peut travailler de manière indépendante et monter son propre chantier. En effet, diriger une équipe de restauration de vitrail se fait après quelques années de pratique. Afin de pouvoir décrocher de nombreuses commandes, un maître verrier peut développer le côté marketing de son ouvrage : lancer une campagne publicitaire, soigner l’enseigne de l’entreprise sur les réseaux sociaux. La notoriété est alors importante pour la reconversion.

Le goût de l’authenticité est très prometteur dans le métier de vitrailliste. Il s’agit d’imprégner de l’art dans un vitrail ancien. Prisé dans les régions implantées par de nombreuses cathédrales, ce secteur offre beaucoup d’opportunités.

Les salaires envisageables

Les ateliers de restauration ou de création de vitrail sont principalement les plateformes qui  reçoivent des salariés. Dans ce cas, un vitrailliste débutant peut gagner un Smic au début de sa carrière. Cette somme augmente de 1 600 euros après quelques années d’activité. En moyenne, il reçoit 28 815 euros brut par an pour un travail à plein temps.

S’il travaille à son compte, un vitrailliste est rémunéré selon l’importance des commandes venant de sa clientèle. Sa renommée est ainsi déterminante pour ses revenus. Un maître verrier gagne largement de revenus par rapport aux nouveaux apprentis. Avoir beaucoup d’expériences dans ce secteur est de ce fait important.

Les qualités nécessaires

Personnage important du milieu scolaire, le Conseiller principal d’éducation prend en charge diverses activités au sein de l’établissement. Pour mener à bien ses missions, le CPE doit posséder les qualités suivantes :

  • Faire preuve de fermeté, tout en étant flexible sur le relationnel. Le conseiller principal d’éducation doit être conscient de sa mission et de son rôle. Il veille à ne pas déroger aux règles morales qu’impose sa fonction. Cela ne l’empêchera pas d’être à l’écoute des élèves et compréhensif ;
  • Une aisance naturelle pour la fréquentation des jeunes. Le conseiller devra établir une communication saine avec les étudiants. Disposer un intérêt particulier pour l’échange verbal est ainsi très indispensable ;
  • Une bonne maîtrise de la pédagogie et de la psychologie importe également. Ces connaissances seront sollicitées lors des gestions de conflits et des situations sensibles et problématiques. Elles aident aussi à comprendre les élèves et leur ressenti par rapport à une situation donnée ;
  • La rigueur et la logique sont également très recherchées chez un Conseiller principal d’éducation. Il doit savoir organiser et manager les tâches qui lui seront attribuées.

Quelle formation pour travailler dans le domaine de l’éducation en tant que CPE ?

Pour exercer le métier de Conseiller principal d’éducation, il faut avoir effectué un parcours universitaire de 3 ou 5 ans. Le recrutement pour intégrer le poste s’effectue par voie de concours qui se présente sous deux formes :

  • Concours externe : le candidat doit disposer d’un Master 1 ou un Master 2 en Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation. L’intéressé effectuera un stage durant la dernière année (M2) pour devenir titulaire ;
  • Concours interne : il est accessible aux candidats disposant d’une licence. Ceux-ci devront aussi avoir effectué 3 années de service dans la fonction publique.

Carrière et opportunités d’évolutions

À la suite du concours national des Conseillers principaux d’éducation, le professionnel effectuera un an de stage. Il pourra, par la suite, devenir titulaire ou être affecté dans un établissement scolaire donné.

Le Conseiller principal de l’éducation travaillera en tant que fonctionnaire dans une structure publique. Il pourra aussi trouver un poste au sein d’une école privée. Dans ce cas, ce sera le responsable de l’établissement qui effectuera le recrutement.

Avec de l’expérience, le CPE pourra prétendre au poste d’inspecteur ou de chef d’établissement.
Certaines études démontrent que ce poste est occupé, en grande partie, par la gent féminine. Le métier est difficilement accessible d’accès et le taux de réussite est de seulement 5 %. Cependant, une fois admis et après obtention du diplôme, les voies professionnelles s’ouvrent facilement aux candidats.

Les salaires envisageables

En tant que fonctionnaire, le salaire d’un CPE est basé sur une grille indiciaire. Celle-ci est semblable à celle des autres professions de l’éducation, principalement les professeurs certifiés et d’écoles.

Un CPE débutant gagne 1 828 euros nets mensuels. Avec les années d’expérience et en fin de carrière, son salaire s’élève à 3 889 euros nets par mois. Y sont ajoutées des indemnités diverses.

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