Devenir podologue pour sa reconversion professionnelle
La profession de podologue figure parmi les métiers importants du secteur paramédical. Il faut remplir plusieurs conditions pour exercer cette activité. En effet, le podologue doit avoir les compétences nécessaires pour ce travail. Il diagnostique et propose des soins adaptés pour traiter les pathologies des pieds de ses patients. Découvrez tout ce qu’il savoir pour devenir podologue !
Présentation du métier de podologue
Le podologue est un professionnel qui se charge de traiter tous les problèmes sanitaires en rapport avec les pieds. Véritable spécialiste, il évalue la pathologie grâce à un examen clinique afin de proposer les traitements adéquats pour y remédier.
Dans son travail, le podologue peut prescrire divers soins aux patients. Selon la gravité de l’anomalie, il peut proposer divers types de traitement. Cela peut être une thérapie par massage, extraction, ablation, ou soin spécifique de la peau et/ou des ongles des pieds.
Dans certaines situations, ce professionnel peut aussi prescrire des médicaments tels que les verrucides ou les antimycosiques. Il peut même effectuer d’autres travaux particuliers comme la rééducation fonctionnelle ou la conception de semelles orthopédiques.
En d’autres termes, le podologue se doit d’avoir les connaissances nécessaires pour exercer son métier. Cela concerne non seulement le domaine de l’anatomie humaine, mais également la biomécanique et les nouvelles technologies.
Les qualités nécessaires pour devenir podologue
Se reconvertir en podologue est possible en acquérant plusieurs qualités. Pour ce, il faut avoir :
Un habilité hors pair
Le métier de podologue nécessite une grande adresse et une capacité motrice spécifique. Dans son travail, ce professionnel effectue des gestes précis pour traiter l’affection. Il procède à des interventions particulières avec la plus grande sûreté pour préserver son patient.
Une condition physique adaptée
Après un bref examen, le podologue peut proposer divers traitements thérapeutiques. Cela peut être des massages, des soins ou des travaux de posturologie ou de réflexologie, par exemple. Des interventions fatigantes pour le corps humain.
Un bon sens d’empathie
Le podologue est une personne méticuleuse, soigneuse et à l’écoute de son patient. Il effectue son travail tout en prenant compte de la douleur physique et psychologique de ce dernier. Doté d’un bon sens relationnel, ce professionnel fait preuve de patience pour traiter chaque situation cas par cas.
Quelle formation pour travailler en tant que podologue ?
Seule une personne titulaire d’un Diplôme d’État de podologie peut exercer le métier de podologue. La durée du cursus dure 3 ans après le baccalauréat. Quant à l’enseignement, celui-ci se fait au sein d’un institut de formation de pédicurie-podologie.
En France, plusieurs centres et instituts de formation sont agréés par le Ministère de la Santé pour délivrer ce diplôme. L’entrée dans ces établissements se fait par voie de concours. L’épreuve, pour sa part, s’adresse uniquement aux candidats bacheliers (ST2L, STL, ES, L, etc.) âgés de 17 ans minimum.
L’étude en podologie est payante en formation initiale. Ce cursus coûte environ 2.000 euros par an dans un institut public. Ce tarif monte jusqu’à 8.000 euros par an dans une école paramédicale privée.
La formation continue vise particulièrement les professionnels de santé. Une option idéale pour se reconvertir en podologue.
Carrière et opportunités d’évolution
Il faut bien choisir son implantation pour exercer en tant que podologue. Afin de mieux assurer son activité, les grandes villes sont à éviter. Il vaut mieux opter pour la région du Nord et dans l’Est du pays.
Les débouchés restent nombreux pour le podologue. Ce professionnel peut exercer dans des centres hospitaliers, des institutions sanitaires ou des cabinets médicaux. La plupart des podologues recensés travaille toutefois dans un établissement libéral.
Après des années de service, le podologue peut ouvrir son propre cabinet pour exercer le métier. Il peut aussi s’orienter vers l’enseignement ou la recherche médicale après avoir passé son diplôme de Master.
Avec un parcours adapté plus poussé, le podologue peut même se spécialiser dans un domaine précis. Grâce à de nombreuses passerelles, il peut travailler dans d’autres secteurs (traumatologie, appareillage, ostéopathie, kinésithérapie, infirmerie, rhumatologie, etc.).
Les salaires envisageables
Le salaire du podologue varie en fonction du type d’exercice qu’il choisit d’entreprendre. Il peut effectivement exercer dans un hôpital ou un centre médical comme simple salarié. Selon cette préférence, il peut ainsi gagner une rémunération différente par rapport à son établissement. Son ancienneté dans le métier reste cependant un critère important influant sur son salaire.
En tant qu‘employé dans une institution de santé adaptée, le podologue peut toucher environ 1.400 euros par mois. Ce tarif correspond souvent à un professionnel en début de carrière. Après avoir acquis de l’expérience au fil du temps, il peut réussir à gagner jusqu’à 2.200 euros.
En travaillant dans le secteur privé, le podologue peut toucher un salaire plus élevé. Il peut gagner entre 2.000 et 3.000 euros par mois au fil de sa carrière.
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