Devenir généalogiste pour sa reconversion professionnelle

Le généalogiste est un expert dans la recherche de descendants ou d’héritiers. Il est souvent chargé d’affaires familiales et successorales. La généalogie est une spécialisation à la fois complexe et intéressante. Elle est adressée aux personnes compétentes, patientes et dotée d’une persévérance sans faille.
reconversion genealogiste

Présentation du métier

La généalogie n’est vraiment représentée en tant que fonction que dans le monde cinématographique. Bien que méconnu, ce métier existe réellement.

Le généalogiste est spécialisé dans les recherches généalogiques impliquant la recherche d’héritier et de descendant. On distingue généralement deux catégories :

  • Le généalogiste familial : ce professionnel est chargé d’effectuer des recherches historiques ou généalogiques d’une famille. Il travaille souvent pour le compte d’un particulier. Dans ce genre de cas, le généalogiste recherche des descendants ou ascendant depuis une source précise. Il peut s’agir d’un historique d’un immobilier ou de recherches de dossiers ;
  • Le généalogiste successoral : ce professionnel est chargé de dénicher des héritiers dans le cas d’une succession (affaire simple ou complexe). Il travaille alors souvent pour le compte de notaires ou d’autres professionnels : banquiers, juges, assureurs…

Les domaines d’intervention du généalogiste sont nombreux selon le contexte. Il exerce sur sommation et est mandaté par une personne ou par une entité. Le cas des expropriations est demandé par une agence immobilière ou par un huissier.

Les qualités nécessaires

Devenir généalogiste implique de lourdes missions qui requièrent parfois des déplacements en extérieur et dans des contrées éloignées. Pour prospérer avec ce métier, la personne devra être dotée de certaines qualités.

De la patience et de la persévérance

Les généalogistes recherchent souvent des descendants qui ne laissent pas de traces. Ils doivent alors s’atteler sur de longs travaux de recherches. Cela implique fouiller les archives, aller à l’état civil et procéder à un recensement. Ce sont des tâches harassantes qui demandent de la patience et de la persévérance. Le généalogiste devra faire preuve de ténacité dans son métier.

Être en bonne condition physique

Le travail du généalogiste implique de nombreux déplacements. Certains pouvant compter des milliers de kilomètres en quelques jours seulement. Pour recueillir des informations, la mission de ce professionnel ne se concentre pas que sur un point. Il devra entrer en contact avec des familles, des connaissances et des autorités locales. Des tâches à effectuer généralement sur terrain.

Maitrise d’une langue étrangère

Le contexte actuel oblige souvent les généalogistes à voyager à l’étranger. Les familles ne se rassemblent plus en un lieu. Nombreuses quittent leur pays natal pour d’expatrier. Ce qui ne facilite pas le travail du généalogiste. Ce dernier est alors dans l’obligation maitriser au moins une langue étrangère pour faciliter les contacts. L’anglais est le plus parlé dans le monde.

Disposer de bonnes qualités rédactionnelles

Une fois son investigation terminée et qu’il a retrouvé la personne, le généalogiste doit rédiger un rapport. Ses activités et recherches sont consignées dans un dossier, ainsi que les résultats de ses recherches.

Quelle formation pour travailler dans le domaine des sciences humaines en tant que généalogiste?

Aucun diplôme spécifique n’existe pour devenir généalogiste. Afin de se spécialiser dans le domaine, suivre des formations en droit ou en histoire peut s’avérer judicieux. Il est en revanche recommandé de suivre les deux cursus simultanément pour renforcer les compétences. Sont suggérées aussi des formations en langue, surtout si les recherches successorales impliquent de voyager à l’étranger.

Une autre alternative pour devenir généalogiste est aussi de suivre une formation à l’université de Nîmes. En France, c’est le seul établissement qui propose l’accès à un DU de généalogie. L’intéressé devra alors disposer d’un niveau L2 en droit ou en histoire pour intégrer la formation.

À la différence des autres métiers, celui du généalogiste compte souvent un long parcours. Celui-ci devra d’abord détenir des compétences et connaissances solides en droit, histoires et langue. Elles sont nécessaires pour continuer par la formation et obtenir un DU de généalogie. Ce dernier parcours n’est pas toutefois obligatoire, mais vivement conseillé pour compléter l’expertise dans ce métier.

Carrière et opportunités d’évolutions

Les débuts ne sont pas toujours fructueux pour les généalogistes. Toutefois, avec le temps et l’expérience, ils seront en mesure d’évoluer et de traiter des recherches plus complexes. Les généalogistes experts peuvent alors prendre en charge de grands dossiers et de percevoir des honoraires plus importants.

Leur talent est recherché par les autorités étatiques dans le cadre de la résolution d’affaires de succession par exemple.

Les salaires envisageables

Les généalogistes sont payés à l’heure. Dans le métier, il faut distinguer deux types d’honoraires :

  • Les honoraires de vérification et de dévolution. Ils ne sont pas fixes et sont déterminés en fonction de la complexité du dossier. Ils varient aussi selon les moyens mis en œuvre par le généalogiste et du montant de la succession. Ce type d’affaire impliquant les héritiers connus et le notaire responsable du dossier de succession ;
  • Les honoraires de révélation : ce sont des services impliquant la recherche d’héritiers. Les rémunérations sont fixées par plusieurs critères variables selon l’affaire. Souvent, le généalogiste perçoit 1 % de la part revenant à l’héritier.

En moyenne, le généalogiste perçoit 2 000 euros mensuel.

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