Devenir cuisinier pour sa reconversion

La reconversion professionnelle intéresse de plus en plus de travailleurs Français. Certains ont déjà décidé de passer le cap et d’autres hésitent encore, mais continuent d’y penser. Le domaine de la restauration fait partie des secteurs qui recrutent le plus actuellement. Pour se reconvertir en cuisinier, voici ce qu’il faut savoir.

Reconversion cuisinier

La présentation du métier

Le cuisinier est chargé de la préparation des différents plats qui constituent un repas. Il apporte son savoir-faire culinaire, de l’entrée au dessert. Véritable artiste, il peut reproduire un plat, l’agrémenter ou encore concevoir une nouvelle recette.

Le cuisinier contribue à chaque processus de la préparation du repas :

  • Le choix des ingrédients et la négociation des prix de ces derniers ;
  • La cuisson ou la préparation des recettes ;
  • Le dressage des plats pour donner aux clients l’envie de manger ;
  • Le nettoyage de son plan de travail et de son matériel.

Le cuisinier travaille soit dans un restaurant, soit pour une collectivité, soit en tant que traiteur indépendant.

Le travail à effectuer varie suivant le lieu d’exercice. Dans un grand restaurant, par exemple, il y a de nombreux cuisiniers. L’équipe est dirigée et supervisée par le chef de cuisine. Pour les restaurants traditionnels, ils disposent normalement de deux cuisiniers. Dans d’autres enseignes, comme les pizzerias, le cuisinier est amené à travailler seul, mais peut se faire assister.

Les qualités nécessaires 

Posséder de solides compétences en cuisine est indispensable. Toutefois, il est impératif d’avoir des qualités personnelles compatibles avec le métier.

La passion est la principale raison qui pousse les personnes à se réorienter vers la gastronomie. Il faut apprécier le fait de préparer des plats, mais aussi de concevoir des recettes et mettre en valeur les aliments.

Pour travailler en cuisine, l’endurance est nécessaire. Le cuisinier est souvent amené à faire des courses, à rester en mouvement durant les préparations. Il doit supporter les odeurs et la chaleur. Le travail sous pression fait aussi partie du quotidien des cuisiniers.

La qualité des plats proposés est primordiale pour la bonne réputation d’un restaurant. Le cuisinier fait appel à sa créativité pour présenter des plats variés et distingués.

Dans une grande cuisine, le travail en équipe est important. Ainsi, le cuisinier est tenu de respecter l’ouvrage de son collègue et de l’aider lorsque cela est nécessaire.

Face à la diversité des tâches, avoir le sens de l’organisation est indispensable. Chaque travail doit être fait à temps et de manière soignée.

Quelle formation pour travailler comme cuisinier ?

Les formations professionnelles en cuisine et restauration sont dédiées aux personnes de tout âge et niveau. Elles peuvent être courtes ou longues en fonction de la carrière envisagée.

Le diplôme requis pour travailler en tant que cuisinier est le CAP cuisine, accessible après la classe de troisième.

Après le CAP, le cuisinier peut continuer sa formation pendant un an pour obtenir une MC en desserts, cuisine allégée ou autres. Avec une spécialisation, il est plus facile de trouver sa place dans une équipe.

Le Bac professionnel en cuisine, Bac techno STHR et BP arts de la cuisine donnent accès au métier. Et ce, avec un meilleur indice. Pour ceux qui souhaitent se former à la gestion d’établissements, il faut suivre sa formation jusqu’à l’obtention du Bac+2, voire plus.

Pour les réorientations professionnelles, il est plus facile de suivre des formations continues. À la clé, le CQP cuisinier ou le titre professionnel de cuisinier. Les diplômes mentionnés plus tôt sont également disponibles en continu.

Les carrières et opportunités d’évolution

L’évolution professionnelle dans la restauration repose principalement sur l’expérience. Ainsi, un commis de cuisine peut devenir chef cuisinier avec du temps et un bon travail.

Un cuisinier peut évoluer en chef de partie, en second du chef de cuisine et en chef de cuisine. L’évolution de carrière pour ce dernier est de devenir gérant du restaurant dans lequel il travaille ou fonder le sien.

Le cuisinier peut aussi travailler dans une plus grande enseigne ou intégrer la cuisine collective. Certains professionnels choisissent également d’autres spécialisations comme la pâtisserie ou le travail de sommelier après un temps.

Puisque la gastronomie française est populaire à travers le monde, l’expatriation est également une solution envisageable.

Les salaires envisageables

Le salaire d’un cuisinier dépend de plusieurs critères, notamment son statut, son expérience et la renommée de l’établissement :

  • Le salaire moyen d’un cuisinier est de 2 600 euros brut mensuel ;
  • Le commis de cuisine, celui qui est en bas de l’échelle, touche 1 300 à 1 500 euros ;
  • Le salaire du chef de partie oscille entre 2 000 et 2 350 euros ;
  • Le second de cuisine perçoit 2 250 à 2 850 euros ;
  • Le chef cuisinier, quant à lui, bénéficie d’un salaire de 2 500 à 6 500 euros en fonction de l’envergure de l’établissement.

Le salaire dans un restaurant étoilé est plus important. Un chef travaillant dans un établissement à une étoile touche 3 250 à 4 500 euros par mois. Dans un établissement à deux étoiles, le chef gagne 4 500 à 6 500 euros. Pour un chef triplement étoilé, le salaire peut aller jusqu’à 10 000 euros, voire 15 000 euros par mois.

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