Devenir traducteur
Voyant le jour en Égypte antique, le métier de traducteur a évolué au fil des années et se montre sous des airs plus modernes. En effet, s’il a toujours servi à des fins diplomatiques dans le temps, il s’est grandement développé et s’est ouvert à de nouveaux horizons tels que le commerce, l’audiovisuel, l’industrie, etc. Malgré cela, le nombre de professionnels en France reste peu élevé comparé aux autres branches. Un chiffre qui pourrait grimper progressivement dans les années à venir.
Rejoignez un secteur en pleine expansion et partez à la découverte du métier de traducteur. Présentation, missions principales, formations, aptitudes, rémunérations et opportunités d’emploi… ici on vous livre tout.

Présentation du métier de traducteur
Le métier de traducteur consiste à retranscrire des textes ou des échanges en langue étrangère vers une langue donnée sans en déformer le sens. Le respect du fond et de la forme est ici primordial. Depuis un bureau ou une cabine, casque aux oreilles ou non, il prend en charge la traduction des textes de médias écrits, des rapports de conférences, des discours télévisés, des contenus de livres ou de sites web. Vous l’aurez compris, ce professionnel est recherché dans plusieurs domaines. Notamment la politique, l’audiovisuel, internet et les forces armées.
Les principales missions
Quelle que soit la nature de ses interventions, son rôle est généralement le même. Il s’agit de :
- Interpréter des échanges diplomatiques, des prises de paroles lors de différents sommets, des débats internationaux, des livres, des rapports scientifiques, des documents officiels, des récits médiatiques, etc.
- Faire en sorte que les traductions soient synchrones et ordonnées
- Assurer que toutes les versions concordent parfaitement.
Les qualités et compétences nécessaires
Au vu de la complexité de ses missions, le traducteur se doit d’avoir plusieurs atouts dans ses manches. Ils peuvent être techniques comme humains. Cet expert doit donc, dans un début, posséder les compétences essentielles qui lui seront transmises lors de ses années de formation. À commencer par la connaissance approfondie de deux langues étrangères minimum. Ajoutée à cela une parfaite maîtrise des techniques de traduction et de sa langue maternelle. Une aptitude qui lui permettra de donner une traduction fidèle à l’originale. Afin de faciliter au mieux ses activités, il doit être en mesure de manipuler divers outils technologiques de gestion de documents et de traduction assistée. Une bonne culture générale ainsi qu’une solide notion en relations internationales constituent des plus-values.
Mais toutes ces qualifications ne sont rien sans les qualités personnelles qui vont avec. Le traducteur doit, tout d’abord, être polyvalent, dynamique, méthodique et organisé. Son travail n’étant pas de tout repos, il doit avoir un sang-froid à toute épreuve. Entre les longs textes et les conférences interminables, il est important d’avoir une certaine rigueur et beaucoup de résistance. Aussi, un bon traducteur doit être particulièrement curieux et démontrer une grande capacité d’analyse. Il doit également être précis dans ses actions de manière à réaliser des traductions irréprochables. Son travail incluant d’éventuels déplacements, il doit impérativement avoir une grande disponibilité.
Quel parcours pour devenir traducteur ?
Relativement délicat, le métier de traducteur exige des compétences pointues en matière de langue, littérature et civilisation étrangères ainsi que des connaissances dispensées par des établissements reconnus et sanctionnées d’un diplôme. Voici quelques exemples de formations et d’instituts notables :
- Le Master traduction éditoriale, économique et technique de l’ESIT : accessible par concours d’entrée, il est ouvert aux étudiants ayant un niveau L3.
- La Filière management, communication, traduction de l’ISIT (Institut de management et de communication interculturels) : ce cursus est accessible aux titulaires d’un Bac et aux étudiants ayant validé leur 1ère, 2ème ou 3ème année
- L’Estri—École supérieure de traduction et de relations internationales de Lyon
- L’IT-IRI 6 Institut de traducteurs, d’interprètes et de relations internationales de Strasbourg
- L’IPLVI – Institut de perfectionnement en langues vivantes/université catholique de l’Ouest à Angers
- L’Inalco et ses deux parcours : Master spécialisé traduction, rédaction et médiation multilingue et Master professionnel Ingénierie linguistique, parcours traductique et gestion de l’information.
- Le Master traduction et interprétariat avec parcours traducteur commercial et juridique de l’université Lyon 3, lettres, interfaces numériques et sciences humaines — LISH de l’Université Paris 8, traduction anglaise spécialisée de Paris Nanterre, traduction culturelle de l’Université d’Aix-Marseille, industrie de la langue et traduction spécialisée de l’Université Paris Diderot, traduction littéraire et édition critique de l’Université Lyon 2, traduction littéraire de l’Inalco, traduction spécialisée de l’Inalco, traduction multimédia de l’Université de Bourgogne, master en traduction commerciale et juridique de l’Université Lyon 3 et traduction spécialisée et interprétation de liaison.
- Le Master traitement automatique des langues de l’Inalco : traduction professionnelle
- Master traduction audiovisuelle
- Master traduction littéraire de l’IT-IRI
- Le Master LEA avec parcours langues, interprétation et stratégies interculturelles de l’Université Paris Diderot et traduction scientifique et technique de l’Université de la Haute Alsace.
Pour ceux qui veulent rejoindre les corps militaires, il faut suivre une formation initiale et une formation spécialisée dans le renseignement après le Bac. Celle-ci se déroule entre 3 et 4 ans.
Les salaires
Dans cette branche, la rémunération est très variable. Elle dépend de plusieurs facteurs, dont le degré d’expérience, la spécialisation ainsi que le statut. Selon les observateurs, le salaire d’un traducteur débutant se situe entre 2000 et 3000 € bruts dans les entreprises privées. Un chiffre qui est revu à la hausse au fil des années. À noter que divers frais relatifs aux déplacements et aux repas peuvent s’y ajouter.
S’il évolue au sein des corps militaires, il percevra un salaire moins élevé. Toutefois, il existe toutes sortes d’indemnités exceptionnelles. Sans oublier que cette somme est multipliée lors des opérations extérieures.
Les débouchés et opportunités d’emploi
Peu populaire en France, le métier de traducteur s’exerce généralement en libéral. Cependant, il n’est pas rare de le retrouver dans des agences de traduction, d’organismes internationaux, d’établissements d’enseignement, dans le cinéma, dans le corps militaire ou encore dans le monde de la communication. Avec un statut de traducteur confirmé, le professionnel peut accéder à des fonctions de coordinateur, de chef de projet traduction, de réviseur ou de responsable de pôle traduction. En affinant ses compétences, il peut exercer des professions plus complexes comme celle de terminologue.
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