Devenir comportementaliste animalier
Il n’est pas toujours évident de comprendre nos petits amis les animaux. Heureusement, des études ont prouvé qu’il était possible de communiquer de manière efficace avec eux. En effet, avec une énorme hausse du taux d’adoption d’animaux de compagnie rencontrée chaque année, les professionnels du domaine n’ont de cesse d’innover. Pour ça, ils ont mis en place de nouvelles techniques visant à améliorer le vivre-ensemble entre maître et animaux de compagnie, mais aussi à canaliser les émotions de ces derniers. Parce que oui, eux aussi sont sujets à différents types de sentiments qui peuvent être source de comportements dysfonctionnels. Des situations qui ont ouvert la porte à de nouvelles perspectives de carrière. En l’occurrence, le métier de comportementaliste animalier. Si vous songez à vous orienter vers cette branche, vous tombez bien. Missions, formations, salaires et débouchés… Ici nous vous livrons tout ce qu’il y a à savoir.
Présentation du métier de comportementaliste animalier
Consistant à étudier le comportement de toutes espèces animales, le métier du comportementaliste animalier ou éthologue lui vaut le surnom de psychologue pour animaux. Son travail concerne aussi bien les animaux domestiques que sauvages. Diverses spécialités existent dans ce domaine. Ce sont celles de comportementaliste canin, comportementaliste félin, ornithologue (comportementaliste pour oiseaux, herpétologie (comportementaliste pour reptiles et amphibiens), etc. Raison pour laquelle il est le plus souvent sollicité par les organismes qui touchent à la chasse, aux études scientifiques, aux réserves naturelles, au dressage et à l’élevage. Aujourd’hui nous allons nous intéresser particulièrement à celui qui intervient auprès des animaux domestiques.
Dans le cadre de sa fonction, il est amené à beaucoup se déplacer et à mener différentes études. Découvrez-ci après ses principales missions.
Les principales missions du comportementaliste animalier
Le rôle principal d’un comportementaliste animalier étant d’installer une meilleure entente maître et animal, il doit procéder à plusieurs études afin de déterminer la meilleure approche à adopter. Cela concerne aussi bien l’animal que celui qui en a la charge (propriétaire, laborantin, soigneur animalier, dresseur…). Pour ce faire, il doit :
- Observer la relation entre les principaux intéressés
- Faire une évaluation des troubles comportementaux afin d’en déterminer la cause
- Délivrer des conseils pertinents pour une éducation adaptée à l’animal
- Recommander de nouvelles conditions de vie commune
- Intervenir lors de différents évènements (colloques, conférences, séminaire…)
Il porte également la casquette de scientifique dans bon nombre de cas. Ce qui peut le conduire à :
- Donner des cours dans des instituts spécialisés dans les études comportementales des animaux.
- Réaliser des recherches documentaires.
- Mettre en place une base de données.
- Mener des expériences.
Les qualités et compétences nécessaires
À l’instar de tout autre métier relatif aux animaux, le comportementaliste animalier doit, dans un début, être un grand passionné du monde animal. À l’aide de ses connaissances poussées en éthologie (Science des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel), il identifie les besoins psychologiques de chacun de ses sujets. Des notions en médecine vétérinaire sont idéales afin de déterminer les éléments pouvant causer un trouble du comportement.
Il doit également être un bon communicant. C’est-à-dire qu’il doit être en mesure d’expliquer la problématique et avancer des solutions adaptées, et tout ça, de manière emphatique. Mais ce n’est pas tout. Un bon comportementaliste animalier doit impérativement avoir un grand sens de l’observation et de discernement.
Afin de garantir des résultats concrets, il doit s’armer de beaucoup de patience, d’un sens de la pédagogie ainsi que d’une grande rigueur.
Quel parcours pour devenir comportementaliste animalier
Bien qu’aucune formation particulière n’est requise pour le métier de comportementaliste animalier, il est important de se former pour assurer une qualité de travail irréprochable. Plusieurs cursus notables liés à l’éthologie sont d’ailleurs proposés par différents instituts en France. Il s’agit :
- Du Master sciences techniques, santé mention éthologie. Comme c’est le cas des parcours : comportement animal et humain de l’université de Rennes, Ethologie appliquée/éthologie fondamentale et comparée de l’université de Paris XIII et Ecologie et éthologie de l’université Jean Monnet à Saint Etienne.
- De la mention Master sciences du vivant proposant des parcours en écophysiologie, écologie et éthologie
- Du Master neurosciences avec ses parcours en éthologie et cognition comparées.
- Du doctorat en sciences de la vie et spécialité éthologie
- Et du post doctorat en éthologie.
Le salaire d’un comportementaliste animalier
Jusqu’à présent, aucune grille salariale n’a été observée dans cette branche. La rémunération varie généralement selon le statut, les compétences et la notoriété du comportementaliste animalier. Cependant, on peut constater une rémunération mensuelle brute qui peut aller de 1500 € pour les novices à 3000 € pour les experts. À noter que ces chiffres sont revus à la hausse pour les comportementalistes vétérinaires et ceux qui ont suivi une formation spécialisée. Encore plus si ces derniers évoluent dans le milieu de la recherche scientifique.
Les débouchés et opportunités d’emploi
Bien qu’il se présente comme un secteur assez restreint, le métier de comportementaliste animalier présente diverses opportunités de carrière. Dans la plupart des cas, les professionnels de cette branche sont engagés en tant que salariés au sein de différents organismes tels que les parcs zoologiques et les centres d’élevages.
Ils peuvent aussi travailler en indépendant en étant comportementaliste itinérant ou en ouvrant leur propre cabinet. Les cas les plus récurrents sont ceux d’éducateurs comportementalistes. Ces spécialistes s’occupent de transmettre les notions d’éducation ciblées pour chaque espèce et chaque race. Pour cela, il met en place plusieurs types d’exercices. Ces derniers peuvent être physiques comme intellectuels. Il y a également celui de comportementaliste vétérinaire. Ce dernier dispose d’une approche plus clinique afin de garantir des résultats qu’ils jugent plus probants.
Ceux qui ont suivi des cursus universitaires poussés peuvent évoluer dans un cadre plus scientifique du métier. Ils peuvent opter pour un poste d’enseignant-chercheur en comportement animal au sein d’un institut ou encore se spécialiser dans l’étude d’une espèce.
Bien sûr, chacun de ces choix présente des avantages comme des inconvénients. Libre à vous de choisir celui qui convient le mieux à vos conditions.
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