Devenir céréalier
Un céréalier est responsable de la production agricole dont la base est constituée de céréales : blé, maïs, riz, etc. C’est donc un métier qui s’exerce en plein air. Le cœur de ce métier est le travail de la terre, mais le quotidien d’un céréalier s’articule autour de nombreuses tâches. En tant que tel, il se charge de toutes les responsabilités d’un chef d’entreprise. Ce métier vous intéresse ? Voici tout ce qu’il y a à savoir sur les missions quotidiennes d’un céréalier, les formations requises ainsi que son salaire.

Présentation du métier de céréalier
Travaillant sur un champ, un céréalier réalise les travaux nécessaires à la production dans une exploitation en culture céréalière. Auparavant considéré comme un fermier ou un paysan, il est actuellement un véritable chef d’entreprise à part entière.
Hormis la production, il travaille en collaboration avec les coopératives ou d’autres structures professionnelles telles que les chambres d’agriculture, les fournisseurs ou bien les agences techniques de conseil.
Passionné par la nature, ce professionnel des blés travaille dur tous les jours surtout s’il a affaire à des engrais, des plants ou des produits phytosanitaires.
Durant le processus, il choisit avec rigueur les semences à cultiver, alterne les cultures, prépare les matériels à utiliser, suit avec précision les parcelles ensemencées pour prévenir les maladies ou les parasites qui pourraient ravager la récolte. Le céréalier veille à ce que la moisson soit dans les meilleures conditions.
Ainsi, il est dans l’obligation de maîtriser la stratégie de protection conforme à la production tout en respectant l’environnement et la sécurité alimentaire. Le céréalier doit être capable d’utiliser des défenses naturelles contre les maladies des céréales comme le blé ou le riz.
Les principales missions
L’activité du céréalier est assez complexe qui réclame une expertise multiple. Dans ce sens, un céréalier est amené à réaliser des missions variées et complémentaires. Qu’il soit le chef ou aidé par un chef de culture, les missions principales d’un céréalier se résument à :
- Donner des consignes et fixer des objectifs aux conducteurs d’engins agricoles et aux ouvriers
- Encadrer chaque personnel : embauches, congés, gestion des heures de travail…
- Préparer le sol à cultiver, semer, planter, mais surtout répandre les engrais
- Surveiller l’état des cultures pour pouvoir programmer les travaux à réaliser dans le futur
- Veiller à ce que les cahiers des charges des soins soient respectés
- Accorder une attention particulière sur le système d’irrigation pour qu’il ne soit sans faille
- Prendre en charge la logistique en période de récolte
- Garantir la mise à disposition des tracteurs et des moissonneuses-batteuses
- Vendre à une coopérative et négocie la vente de la récolte pour avoir un prix avantageux
Les qualités et compétences nécessaires
Guidé par dame nature au quotidien, un céréalier passe presque tout son temps sur un vaste champ de culture où les journées sont longues et les vacances sont rares. Facile à imaginer, mais difficile à accomplir, ce métier demande des compétences particulières pour une meilleure production :
- Aimer le grand-air et le travail en extérieur même face aux aléas climatiques
- Une grande polyvalence est indispensable, car en plus des compétences intellectuelles, un céréalier doit maîtriser des savoir-faire techniques comme la mécanique, l’électricité, la plomberie, jusqu’aux dernières technologies.
- Avoir des connaissances en économie, en commerce et en comptabilité
- Chef de culture, il doit maîtriser la partie administrative telle que l’enregistrement des données de suivi des cultures ou des rendements…
- Bien que cette profession consiste à cultiver, posséder de solides compétences en techniques culturales s’impose.
- Être dynamique, autonome et toujours avoir un esprit d’initiative est très conseillé
Quel parcours pour devenir céréalier ?
La profession de céréalier demande des formations particulières. Si ce métier vous intéresse, il est recommandé de suivre une formation en relation étroite avec l’agriculture. Avant le bac, ayez une solide formation de base en vous orientant vers le bac professionnel conduite et gestion de l’entreprise agricole qui vous donnera des connaissances fines de l’agro écosystème.
Puis, une des options proposées par le BTSA STA (Brevet de technicien supérieur agricole, Sciences et technologies des aliments) est la spécialité en produits céréaliers. C’est une formation de 2 ans et agréée par le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
Pour enrichir vos connaissances ou acquérir une spécialisation, obtenez ensuite une licence professionnelle en agriculture biologique, protection des cultures et développement durable ou management des organisations. Poursuivez vos recherches en obtenant un diplôme d’ingénieur en agriculture (Bac +5).
Les salaires
Selon le type et la taille de l’exploitation, les salaires sont très variables. En effet, les rémunérations dépendent en grande partie de la récolte et des prix de vente d’une année sur l’autre. Le revenu moyen mensuel pour un non-salarié est de 1200 € tandis qu’un producteur peut gagner plus de 4000 €.
Les débouchés et opportunités d’emploi
Le céréalier est un véritable entrepreneur et chef d’entreprise. Beaucoup d’entre eux débutent leur carrière comme salarié d’exploitation avant de fonder leur propre affaire. Effectivement, étant donné que le métier fait partie de l’agriculture, un ouvrier céréalier peut travailler à son propre compte et devenir chef d’exploitation agricole. Il peut également créer une micro-entreprise et bénéficier d’un régime social et fiscal simplifié. En outre, un céréalier peut être conducteur de machines agricoles, conseiller agricole ou bien agronome. Un céréalier à la reconversion peut aussi postuler dans les fabriques de pâtes, les coopératives de stockage, les biscotteries ou encore les services commerciaux.
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