Devenir archéologue

Tourné vers le passé de l’homme, l’archéologue démystifie des mœurs et des habitudes de vie propres à des civilisations disparues. Ce spécialiste d’antiquités et d’objets d’antan reconstitue et complète l’histoire avec des reliquats du passé. Il remonte le temps et nous fait découvrir les modes de vie de l’homme à travers le temps. Palpitant et passionnant, ce métier peut facilement virer à une véritable chasse au trésor dans des contrées peu explorées. Une vraie aventure à l’Indiana Jones. Si le métier d’archéologue vous intéresse, découvrez-le sous tous ses angles à travers cet article.

archéologue

Présentation du métier d’archéologue

L’archéologue est un spécialiste des vestiges du passé. Il étudie les traces laissées par l’homme à travers les époques et reconstitue le passé des civilisations anciennes. Il repère un endroit et procède à son évaluation. S’il considère que l’endroit est riche en vestiges, il procède à une fouille. Il peut effectuer des fouilles en zones urbaines, rurales, désertiques, aquatiques ou forestières. En France, l’archéologie préventive représente la majeure partie des recherches archéologiques réalisées. Avant les travaux d’aménagement du territoire, l’archéologue procède à des fouilles sur les lieux afin d’empêcher la destruction de vestiges. Il va quadriller la zone de fouille pour pouvoir situer avec précision les découvertes. Puis, il débute son enquête. Il utilise pour cela des pioches, pelles, truelles, brosses et pinceaux. Il doit faire preuve de minutie pour ne pas perdre une miette des trouvailles fragiles âgées parfois d’un millier d’années : bijoux, statues, pièces de monnaie, tessons, ossements, mobiliers, etc.  L’archéologue constitue une équipe composée de plusieurs experts : géologue, anthropologue, zoologue, etc. Il est le responsable du chantier de fouille archéologique. Toutes les découvertes seront amenées dans un laboratoire afin d’être lavées, classées, photographiées et analysées. Enfin, il révèle au public les résultats de ses recherches à travers des publications sur Internet, dans les revues ou lors d’une conférence. Les conditions de travail sont assez éprouvantes physiquement surtout la partie sur terrain : climat, poussière, etc. 

Les principales missions 

L’archéologue est investi de différentes missions. Il peut exercer sur terrain comme dans un laboratoire d’analyses et de recherches. Ses principales activités sont : 

  • Il évalue l’intérêt de la fouille et procède à des repérages et des sondages ;
  • Il réalise des recherches documentaires à propos de la mission ;
  • Il définit une méthodologie pour procéder aux fouilles ; 
  • Il constitue une équipe et attribue à chacun des tâches selon leur spécialité ; 
  • Il dirige l’équipe ; 
  • Il  réalise des fouilles archéologiques ; 
  • Il est en charge de la gestion du temps et du budget consacré à la mission ; 
  • Il identifie, inventorie toutes les choses qu’ils découvrent ; 
  • Il vérifie les hypothèses et exploite les résultats trouvés ; 
  • Il analyse, nettoie, trie, photographie et date les résultats de la fouille ; 
  • Il rédige un rapport sur le travail qu’il a réalisé ; 
  • Il prend part à des conférences, ou des expositions ; 
  • Il rédige des articles afin de diffuser au public les résultats de ses recherches. 

Les qualités et compétences nécessaires

L’archéologue doit avant tout faire preuve de méthodologie et être organisé. Il doit mettre toutes les chances de son côté pour espérer avoir des résultats dans ses recherches. Il doit savoir par où il doit commencer ses fouilles, quel matériel il doit emporter et dans quel moment il devra lancer sa mission. Une bonne organisation bénéfique tant pour lui que pour l’histoire. 

Puis, il doit être curieux. Un archéologue est guidé par sa curiosité. Cette envie de connaître et de savoir tout ce qui a été le pousse à persévérer dans ses recherches. Il lui faut également de la rigueur ; une qualité essentielle dans cette filière qui se veut être précise. Il doit suivre avec minutie toutes les étapes de ses travaux scientifiques notamment pour la reconstitution. 

Ensuite, il faut avoir une bonne condition physique et aimer le travail à l’extérieur. L’archéologue travaille la plupart du temps sur terrain, c’est-à-dire en plein air. Il doit se tenir prêt physiquement à affronter les intempéries. La pluie, la chaleur, le froid, il ne recule devant rien. Son endurance physique peut être mise à l’épreuve. 

Enfin, l’archéologue doit avoir le sens de la communication. Toute une équipe travaille avec lui lors de sa fouille. Des personnes indispensables donc il doit s’y accommoder. Une bonne relation et un esprit d’équipe vont faciliter le travail. La patience est aussi importante dans ce domaine, car les investigations peuvent prendre des mois voire des années. 

Quel parcours pour devenir archéologue ?

L’accession au titre d’archéologue passe par l’obtention d’un diplôme d’études supérieures. Après le bac, le candidat au poste suit un cursus à l’université ou à l’école du Louvre d’une durée de 5 ans à 8 ans. Il obtiendra les diplômes suivants :

  • DU en histoire ou histoire de l’art
  • Licence en histoire de l’art et archéologie préventive spécialité égyptologie, Renaissance, archéologie médiévale, 
  • Diplôme de premier cycle de l’école du Louvre
  • Master archéologie sciences pour l’archéologie
  • Master de recherche professionnel en archéologie préventive
  • Diplôme de deuxième cycle de l’école du Louvre
  • Doctorat d’archéologie
  • Diplôme de recherche approfondie de l’école du Louvre

Pour pouvoir exercer le métier, il est conseillé de faire au préalable du bénévolat.  Il suffit de participer à des chantiers sur des sites de fouilles et des travaux sur collections dans des musées. 

Les salaires 

Le revenu mensuel d’un archéologue dépend de l’envergure de la mission, de son expérience et de son employeur. Au début de sa carrière, l’archéologue gagne un salaire aux alentours de 1600 et 1800 € par mois. Un profil plus expérimenté touchera un salaire pouvant dépasser 3000 € mensuels. En France, le salaire moyen des archéologues se situe entre 2000 et 3000 € par mois.  Diverses primes et indemnités peuvent venir s’ajouter à cette rémunération pour ne citer que les primes sur objectif et l’indemnité de déplacement. 

Les débouchés et opportunités d’emploi

Les débouchés pour le métier d’archéologue sont principalement dans le secteur public. Au sein de l’INRAP, l’archéologue est souvent recruté comme contractuel. Il peut aussi intégrer un service d’archéologie rattaché à une commune ou un département. Une place auprès du ministère de la Culture peut aussi lui être accordée. L’archéologue peut évoluer en faisant une spécialisation. Il peut se spécialiser sur une période ;  sur une technique ; sur des théories. Actuellement, la tendance est la spécialisation dans un domaine en particulier : archéozoologie, archéobotanique, archéométrie, dendrochronologie, etc. Il peut se réorienter vers l’enseignement ou la recherche. Travailler au sein du CNRS, des universités, institut français d’archéologie du Caire, Écoles françaises. Il peut aussi envisager selon son parcours de passer le concours de conservateur du patrimoine et exercer dans un musée. L’archéologue peut occuper un poste à responsabilité comme chef de département ou responsable ou encore directeur de recherche.

Présentation du métier d’horticulteur

L’horticulteur est l’expert qui dispose des compétences nécessaires pour maîtriser l’art de la culture, de la production, de la commercialisation et de l’utilisation des plantes ornementales et de grands nombres de plantes alimentaires. Plantes paysagères décoratives, plantes d’intérieur, fruits et légumes, plantes potagères, arbustes, haie… L’horticulteur est spécialiste de toutes ces cultures utiles et spéciales qui contribuent énormément à la mise en beauté des lieux, à l’amélioration de la qualité de vie et les conditions environnementales du quotidien de ses clients.

Considéré comme une véritable artiste et scientifique de la nature, l’horticulteur dispose d’une grande polyvalence. Le métier d’horticulteur regroupe ainsi plusieurs domaines d’expertise, dont l’arboriculteur qui s’occupe des arbres fruitiers, le pépiniériste qui se spécialise dans la culture des végétaux d’extérieurs, notamment des arbres et arbustes, le maraîcher qui est expert en culture de légumes, et enfin le floriculteur qui est le professionnel de la culture des plantes ornementales à fleurs.

On parle également d’horticulture environnementale ou « l’industrie verte » lorsque le travail se réfère à une culture intensive ou à une création d’envergure (production de plantes en serre, pépinières commerciales, grands jardins d’entreprise et parcs communautaires, parcs municipaux, etc.)

Envie de changer de métier ?

Reprenez en main votre projet professionnel avec un bilan de compétences 100% en ligne