Devenir animateur périscolaire
Conscient du besoin en accompagnement des tout-petits, le système éducatif a mis au point différentes stratégies. Parmi celles-ci figure la fonction d’animateur périscolaire. Un acteur clé, intervenant auprès de ces derniers en dehors des heures de cours dans le but de faciliter leur cursus scolaire et de développer tout leur potentiel. Une profession réservée à des personnes passionnées, fortes, imaginatives et avec une excellente compréhension des enfants.
Si vous pensez cocher toutes ces cases, le travail d’animateur périscolaire est peut-être fait pour vous. Dans cet article, découvrez tous les points essentiels : description du métier, principales missions, parcours à suivre, qualités et compétences à avoir, salaires et opportunités d’emploi.
Présentation du métier d’animateur périscolaire
Egalement connu sous le nom d’animateur en accueil collectif de mineurs, l’animateur périscolaire est un spécialiste des animations socioculturelles. Son métier consiste à participer à l’éducation des enfants pendant les moments qu’ils passent en dehors des classes. Ses activités touchent, de ce fait, aux loisirs comme à d’autres aspects de leur vie scolaire. Généralement rattaché à la direction d’un établissement scolaire, collectivité locale, association ou centre de loisirs, le métier s’exerce aussi bien à temps plein qu’à temps partiel. Tout dépend du rythme scolaire. Vous l’aurez compris, l’animateur périscolaire peut être employé dans la fonction publique comme par des organismes privés.
Les principales missions
Les attributions de l’animateur périscolaire varient souvent d’une structure à une autre. En véritable passerelle entre la direction, les parents et les enfants, il est généralement en charge de :
- Tenir les parents informés des organisations mises en place au sein de la structure
- Informer les enfants du calendrier d’activités
- Planifier et mettre en place les séances d’animation
- Disposer les espaces d’animation et accompagner les enfants le long des séances
- Donner toutes les consignes et s’assurer de leur respect
- Repérer les cas difficiles et fournir un accompagnement adapté
- Tenir la direction et les parents informés des éventuelles difficultés
- Prendre en charge l’installation et le rangement de l’espace d’animation
- Dresser les supports de communication
- Fournir et entretenir et outils et jouets
- S’assurer du respect des règles de sécurité
Quel parcours pour devenir animateur périscolaire ?
Animateur périscolaire n’est pas un métier qui s’improvise. En effet, la délicatesse de ses missions nécessite le suivi d’une formation adaptée. La première étape est de passer le BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur d’accueil collectif de mineurs). Il s’agit d’un parcours théorique et pratique ayant pour objectif de transmettre les rudiments de l’animation périscolaire. Bien qu’il ne soit pas considéré comme un diplôme professionnel, il offre l’opportunité d’accéder à la profession. Après l’obtention de ce brevet, vous pouvez vous spécialiser dans un domaine précis en préparant une session de qualification qui s’étend sur 8 jours. Il peut s’agir de voile, de canoë-kayak, d’activités de loisirs motocycliste ou de surveillance de baignade. Afin d’avoir une meilleure carrière et de s’ouvrir aux nombreuses opportunités d’évolution, il est recommandé d’acquérir d’autres compétences. En l’occurrence le CPJEPS (certificat professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) avec mention animateur d’activités et de vie quotidienne et le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport avec spécialités loisirs tout publics ou animation sociale.
Mais ce n’est pas tout, le métier est également ouvert à la reconversion professionnelle via des formations continues. Se déroulant sur 3 mois, la formation CQP Animateur périscolaire se fait en alternance entre le centre de formation et le terrain professionnel. Dans la même optique, trois autres diplômes peuvent se préparer et donnent accès à des perspectives intéressantes. Il s’agit du DEJEPS (diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, du DESJEPS (diplôme d’État supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport et du BAFD (brevet d’aptitude aux fonctions de directeur d’accueil collectif de mineurs.
Les qualités et compétences nécessaires ?
Contribuant activement à l’épanouissement et à l’évolution des enfants sur de nombreux plans, le métier d’animateur périscolaire n’est pas une tâche qu’on assigne à n’importe qui. En effet, bon nombre de qualités et compétences sont exigées. À commencer par un grand sens des relations humaines, plus particulièrement avec les enfants. Ajoutées à cela des prédispositions certaines à la communication, une excellente qualité d’écoute et une grande patience. Aussi, il doit faire preuve de pédagogie et de directivité de manière à pouvoir concentrer l’attention des enfants sur chaque activité.
Exerçant un métier qui n’est pas de tout repos, l’animateur périscolaire doit impérativement avoir une excellente condition physique et mentale. Entre les tâches pénibles, les pressions énormes et les cas difficiles, il est nécessaire d’avoir une grande résistance.
Au-delà de ses qualités humaines et physiques, l’animateur périscolaire doit également maîtriser les techniques d’animation, d’éveil de l’enfant et d’expression corporelle. Les connaissances de ces dernières lui sont transmises lors de ses différentes formations.
Les salaires
Le salaire d’un animateur périscolaire dépend de trois principaux facteurs : son ancienneté, ses compétences et son statut. Pour un animateur dans le privé, le revenu gravite autour de 1435 € brut mensuel en début de carrière. Ce chiffre peut être revu à la hausse dépendamment des années d’expérience ou dans le cadre d’une montée en compétence. La fonction publique quant à elle prévoit une grille salariale fixe. Cette dernière indique une rémunération de 1471,41 € pour les professionnels du 1er échelon et de 2277,41 € pour ceux du 13èmeéchelon.
Les débouchés et opportunités d’emploi
Généralement, l’animateur périscolaire exerce son activité au service de la fonction publique dans des établissements scolaires ou des collectivités locales. On peut aussi le retrouver dans le privé au sein des associations ou des centres de loisirs.
Dans les deux cas, un champ multiple d’évolution de carrière s’offre à ce professionnel. Toutefois, il est impératif d’avoir une certaine ancienneté et de poursuivre diverses formations complémentaires. Ces dernières donnent accès aux postes d’animateurs socioculturels, animateurs sportifs ou animateurs environnement. Aussi, vous pouvez faire le choix d’exercer le métier auprès d’un public différent : personnes âgées, personnes à mobilité réduite, etc.
Sans oublier qu’il est également possible de créer sa propre entreprise spécialisée dans le domaine de l’animation jeunesse après plusieurs années d’expérience.
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