Travailler dans l’humanitaire

Nombreux sont les métiers qui peuvent être exercés à travers le monde. Pour toutes les facettes de ce genre de métier, travailler dans l’humanitaire est celle qui s’occupe des pays en difficulté, c’est-à-dire les pays pauvres ou encore les pays en situation d’urgence. Mieux vaut déposer sa candidature dans l’humanitaire si la vocation est d’aider les pays démunis.

Travailler dans l’humanitaire

Pourquoi travailler dans l’humanitaire ?

Travailler dans l’humanitaire est un moyen de découvrir le monde et avoir une nouvelle perception de la vie. En effet, quand on s’investit dans une aide humanitaire, on est confronté à des personnes en une grande détresse physique et morale, cela peut avoir un grand impact psychologique et donner beaucoup d’enseignements.

Ce genre de métier n’est pas seulement un moyen d’aider les populations sinistrées, c’est aussi un moyen qui permet de connaitre les autres, leur culture, leur histoire et ainsi que leur mode de vie. Si l’on est en quête de rencontre enrichissante, travailler dans l’humanitaire est le métier adéquat. 

Une des raisons importantes pour faire de l’humanitaire c’est d’offrir tout son temps, sa motivation pour les personnes qui ont en a besoin, spécialement celles qui se trouvent dans une situation difficile, en leur offrant vos compétences pour que les personnes en besoins puissent se développer.

Les différents types de métiers dans l’humanitaire

Celui ou celle qui gère le portefeuille de l’équipe humanitaire est l’administrateur ou administratrice de mission humanitaire. Lorsqu’une organisation affecte des fonds à une mission, l’administrateur prépare les budgets et répartit l’argent selon les besoins. Il détermine comment et à quel rythme le pécule sera dépensé. 

Il y a aussi le chef de mission humanitaire, le collecteur ou collectrice humanitaire et le coordinateur ou coordinatrice. Le chef de mission humanitaire est celui qui est à la tête de l’équipe de volontaire ou bien de bénévole, il analyse la situation du pays d’intervention et propose le plan d’action. Le collecteur de fond assure le financement sur le terrain et le coordinateur coordonne le travail de chacun et tous les projets à mettre en place. 

Afin de mieux intervenir auprès des populations locales pour les aider à se reconstruire, le développeur local entre en scène et il sera accompagné par le logisticien qui a pour rôle d’acheminer sur le terrain du matériel et des approvisionnements. Le personnel médical s’occupe de tout ce qui est soin médicaux et ils sont souvent composés de : médecin généraliste, infirmiers, aides-soignants, psychologue, etc. Quant au responsable technique, il a pour rôle d’épauler les volontaires partis en mission. Il leur apporte une aide technique et règle surtout des problèmes pratiques : épidémie dans un camp de réfugiés, perte de matériel, etc. 

Les qualités nécessaires pour travailler dans l’humanitaire

Travailler dans l’humanitaire requiert des aptitudes particulières et une grande disponibilité. Mais bien au-delà d’une grande assiduité, ce sont autant les compétences professionnelles que la personnalité des volontaires qui séduisent les associations humanitaires. Depuis des années, les associations humanitaires choisissent les bénévoles en prenant compte de leur profil professionnel et leur expérience. Même convaincu de la nature de leur engagement pour une mission humanitaire, il faut avoir un CV conséquent et une capacité à parler l’anglais. 

Travailler dans l’humanitaire n’est pas fait pour tout le monde, car à part le professionnalisme et l’expertise, il faut aussi avoir des qualités comme : patient, persévérant, disponible, résistant, autonome, empathique, capable de s’adapter à une situation d’urgence, réactif et doté de l’esprit d’équipe. 

A part les qualités, il y a aussi les professionnels privilégiés. Il est plus facile pour les personnes issues des secteurs professionnels adéquats dans le travail humanitaire de s’y introduire comme : les professionnels relevant du domaine médical, les enseignants, les vétérinaires, les diplômés en langues étrangères, les comptables, les administrateurs, les chefs d’équipe, les logisticiens, les agronomes, les chargés de ressources humaines et les spécialistes en hydraulique, téléphone, énergie, génie civil et architecture. 

Quelle formation pour travailler dans l’humanitaire ? 

Qu’il s’agisse d’une situation d’urgence ou d’une action de développement à long terme, les professionnels dans le domaine médical sont les plus convoités. Pour se former, il faut passer par les filières médicales ou paramédicales classiques. Avoir des antécédents au sein d’une école spécialisée dans les bons réflexes en cas d’urgence et de connaitre le contexte d’une mission humanitaire est aussi un atout majeur pour travailler dans l’humanitaire.  

La formation qui débouche sur les métiers du management ou de la gestion humanitaire est aussi un moyen de s’introduire dans l’humanitaire. Pour un profil plus scientifique, sortir d’une école d’ingénieur comme l’environnement, ou de l’agronomie convient aussi pour ce genre de métier qui est l’humanitaire. 

Il est tout à fait aussi possible de se former à l’université. Même si les spécialisations dans l’humanitaire n’est qu’au niveau master, les sortants qui ont des profils de gestionnaires ou finances, communication et juridique sont aussi les bienvenues dans le monde de l’humanitaire. 

Les salaires envisageables

La rémunération dans le domaine de l’humanitaire est variable. Elle dépend de différents facteurs tels que l’ONG, le pays, l’ancienneté, etc. Sachant que certains frais comme l’hébergement, le transport ou la nourriture peuvent être pris en charge. 

Pour un administrateur de mission humanitaire, le salaire va de 800 à 1700 € brut par mois. Certains frais comme l’hébergement, le transport ou la nourriture peuvent être pris en charge. Le salaire d’un chef de mission humanitaire débutant varie entre 1500 à 2000 € brut par mois. Pour le collecteur de fond humanitaire débutant, le salaire est de 1500 € brut par mois et celui du coordinateur humanitaire débutant est de 1300 € par mois. Quant au développeur local humanitaire, le salaire de départ est de 900 à 1500 € brut par mois, le logisticien humanitaire est au environ de 1400 € par mois. Pour le personnel médical et pour le personnel technique, le salaire est variable selon l’expérience, le diplôme et l’ancienneté.  

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