Travailler en Nouvelle-Calédonie

Travailler en Nouvelle-Calédonie, ce n’est pas seulement profiter d’un cadre insulaire et de beaux paysages exotiques. C’est avant tout s’ouvrir à un nouvel horizon professionnel. Pour préparer votre projet d’expatriation, nous vous partageons les indispensables à connaître avant votre départ.

Travailler en Nouvelle-Calédonie

Découvrez la Nouvelle-Calédonie

Territoire d’Outre-Mer français, la Nouvelle-Calédonie est un archipel situé dans l’océan Pacifique près de l’Australie. Elle est constituée de plusieurs petites îles (dont Lifou, Maré, Ouvéa et l’île des Pins) et d’une île principale appelée « Grande Terre ». Si vous voulez travailler en Nouvelle-Calédonie, sachez que les offres d’emploi sont beaucoup plus nombreuses sur l’île principale, en particulier à Nouméa.

Travailler en Nouvelle-Calédonie, c’est s’intégrer dans un nouveau cadre de vie. Localisée à presque 17 000 km de la France, l’île vous garantit un véritable dépaysement. 

Entre montagnes et océan, les forêts calédoniennes présentent des facettes différentes selon leur localisation. La forêt tropicale humide et dense peuple la côte est. En région ouest plus sèche, la forêt est constituée de savane. Sur la façade littorale, vous pouvez découvrir les palétuviers qui forment un écosystème de mangrove. La Grande Terre abrite un paysage particulier de végétation buissonnante appelé « Maquis minier ». Au large des îles, les barrières de corail ornent les lagons bleus dont certains sont classés « plus beau lagon du monde ».

Le climat en territoire calédonien est de type tropical humide. Malgré les précipitations en été austral, les températures restent relativement chaudes. Cependant, de novembre à avril, l’île est exposée à des cyclones tropicaux.

Les conditions de travail en Nouvelle-Calédonie

En venant travailler en Nouvelle-Calédonie, vous aurez droit à 39 heures de travail hebdomadaire. En vous installant sur l’archipel, vous n’aurez pas à faire face à une barrière de langue. En effet, la langue de travail reste le français, et ce malgré la proximité avec l’Australie et les îles anglophones voisines.

Côté salaire, les rémunérations minimales locales sont différentes pour le secteur agricole et les autres domaines. Aussi, le salaire minimum agricole garanti (SMAG) s’élève à 136 086 FCFP bruts mensuels (soit 1 134 euros). Dans un métier non agricole, on parle de salaire minimum garanti (SMG) de 156 568 FCPF bruts par mois (soit 1 204 euros). 

Les salaires au niveau national varient en fonction de la localité. Les rémunérations les plus élevées sont observées dans les grandes villes du Nord. En plus de cette disparité salariale locale, le salarié en Nouvelle-Calédonie est dans la globalité moins payé qu’en France métropolitaine.

Comment trouver un emploi en Nouvelle-Calédonie ?

Sur l’île, les offres sont rares étant donné le nombre très réduit d’entreprises qui emploient plus de 200 salariés. La majorité des sociétés locales sont des TPE et des PME. En plus, la priorité dans les embauches est accordée aux résidents, calédoniens ou étrangers établis depuis au moins une dizaine d’années. 

Cependant, il vous reste une possibilité d’intégrer le marché du travail calédonien si vous disposez d’une certaine qualification. D’autre part, vous trouverez facilement un travail dans les secteurs en pénurie de main-d’œuvre, notamment l’hôtellerie et la santé. 

Il est donc conseillé d’effectuer des recherches sur Internet. Le mieux est de procéder à toutes les démarches relatives au recrutement en ligne. Les entretiens d’embauche peuvent se faire par visio-conférence. Au vu de l’éloignement, se rendre sur l’île sans avoir un emploi vous demandera de préparer un budget conséquent.

Cependant, vous avez la possibilité de créer votre propre entreprise. Les investissements sont encouragés dans le pays. Vous pourriez même bénéficiez de subventions dans le cadre des créations de sociétés économiquement rentables pour l’île. Les démarches pour la création d’entreprise sont simples. Le futur autoentrepreneur étranger doit inscrire son activité auprès du registre du commerce. Ensuite, il devra enregistrer sa société à la Chambre de métiers et de l’artisanat ou la Chambre de commerce et d’industrie, selon son secteur.

Il faut savoir que les Français qui désirent travailler en Nouvelle-Calédonie n’ont pas besoin de permis de travail. En plus d’une carte d’identité, ils doivent se munir d’un passeport en cours de validité et ce, pour les 6 mois après l’arrivée sur l’archipel.

Les secteurs qui recrutent en Nouvelle-Calédonie

La liste des postes à pourvoir pour travailler en Nouvelle-Calédonie est très limitée. Les besoins en main-d’œuvre concernent des secteurs d’activité restreints. Les offres disponibles sont regroupées essentiellement dans les domaines de la construction et du bâtiment, de la logistique et du transport, des services commerciaux. Elles concernent surtout des postes dans le secteur privé qui emploie 70 % des salariés de l’île.

Étant donné que les recruteurs priorisent les candidats locaux, renseignez-vous pour connaître votre éligibilité. Pour se faire, consultez le tableau des activités professionnelles qui régissent les emplois selon un accord interprofessionnel.

L’administration publique employant à peine 30 % des Calédoniens recrute également. Les fonctions disponibles correspondent principalement à celles du personnel de la santé. On y embauche surtout des aides-soignants et des infirmiers. La plupart viennent sur l’île pour une durée déterminée. 

Dans le secteur public, les mutations depuis la Métropole constituent des occasions d’expatriation pour les Français. Les fonctionnaires reçoivent alors différentes compensations financières pour assurer le déplacement dont l’indemnité d’éloignement.

Les migrations de régime de sécurité sociale si vous travaillez en Nouvelle-Calédonie

Bien que la Nouvelle-Calédonie soit une île française, en venant y travailler, vous serez soumis à un régime de sécurité sociale particulier. En effet, l’île a un dispositif de complémentaire santé qui lui est propre. Les services de base pour la protection sociale sont assurés par la CAFAT (Caisse d’Allocations Familiales et des Accidents du Travail). Il s’agit de l’homologue de la CPAM en France. L’institution gère les allocations des ayant-droits concernant le chômage, les accidents de travail, la retraite, la maternité, etc.

Avant de quitter la Métropole, vous devrez aviser votre départ auprès de votre établissement d’affiliation d’origine. Et une fois sur place, vous et les membres de votre famille devront vous souscrire auprès des organismes locaux de sécurité sociale. Cette démarche est très importante pour éviter tout risque de prestations parallèles que vous aurez à rembourser plus tard.

Toutefois, les procédures de migration sont facilitées par le décret de coordination des régimes métropolitains et calédoniens de sécurité sociale. Il vous permet de conserver les droits que vous avez acquis en Métropole. Si vous déménagez seul et que les membres de votre famille restent en France, il existe un dispositif qui permet de vous affilier chacun de son côté.

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