Travailler en Italie

L’Italie est un beau pays doté d’un patrimoine culturel extrêmement riche. Actuellement, la communauté française y compte plus de 58 000 membres. Un nombre qui n’est pas près de baisser. Outre les retraités et les étudiants, les travailleurs souhaitent aussi profiter des opportunités offertes par la Grande Botte. Entre qualifications, maîtrise de la langue et capacité d’intégration, il convient de respecter quelques conditions.

Travailler en Italie

Les autorisations nécessaires pour travailler en Italie

Pour travailler en Italie, plusieurs documents sont requis. Un visa spécial et un permis de travail sont notamment obligatoires. Cela implique parfois une procédure longue et fastidieuse. Heureusement, les citoyens de l’Union européenne (UE) sont privilégiés.   

Les Français n’ont donc pas de démarche administrative trop contraignante à entreprendre. Une convention signée par tous les membres de l’UE prévoit la libre circulation des biens et des personnes. De ce fait, pas besoin de visa pour entrer sur le territoire italien et aucun permis n’est nécessaire pour y travailler. Même au moment de l’arrêt de l’activité professionnelle, aucune règle n’oblige un retour dans l’Hexagone.  

Néanmoins, il va bien falloir s’enregistrer auprès des autorités locales et au niveau de la sécurité sociale. Pour cela, le nouveau résident est invité à s’inscrire à la mairie la plus proche et au service public dédié. Un passeport ou une carte d’identité nationale valide sont suffisants pour se faire recenser. Ces documents permettent aussi d’ouvrir un compte en banque.   

À quelles conditions de travail s’attendre ? 

En général, les salariés italiens ont un rythme de travail plutôt équilibré. La législation du pays prévoit une durée d’activité de 40 heures par semaine (maximum 52 heures par semaine). Concernant les shifts de nuit, ils doivent être faits entre 22 heures et 5 heures du matin. 

Un ou deux jours de la semaine sont normalement faits pour se reposer. Par ailleurs, tout employé a droit à différents types de congés (maladies, congés payés, etc.). L’âge du départ à la retraite est de 65 ans. 

En matière de salaire, les entreprises basées en Italie profitent d’une large liberté. Il n’existe pas de minimum légal à respecter. La loi prévoit que les employeurs doivent offrir une juste rémunération en fonction des attributions du poste. Selon les statistiques, la moyenne nationale est de 2 600 euros. C’est relativement bas par rapport à d’autres pays comme la France. Évidemment, certains métiers sont mieux payés que d’autres. Tout dépend aussi de la région d’implantation. 

Dans quels secteurs travailler en Italie ?  

Qui peut venir travailler en Italie ? Il faut savoir que le contexte économique italien est assez mouvementé, surtout depuis la crise sanitaire. Les secteurs de l’industrie et du tourisme en ont considérablement fait les frais. Cependant, les métiers du tertiaire ont toujours le vent en poupe. Les recrutements y sont nombreux. 

Les possibilités sont de ce fait assez vastes. Actuellement, ce sont les professionnels de la santé qui sont les plus sollicités. Le pays a besoin de renforcer l’effectif de ses hôpitaux et centres médicaux. Ainsi, les infirmiers, les auxiliaires ou encore les techniciens de laboratoire sont des profils très recherchés. 

D’un autre côté, les experts du digital ont la cote. Il est alors possible de travailler en Italie en étant créateur de contenu, community maganer ou encore graphiste. Les développeurs et les webdesigners trouveront aussi facilement des entreprises en quête de talents. 

En outre, avec l’explosion des achats en ligne, les spécialistes du e-commerce peuvent se faire une place. La demande est aussi très forte pour la finance.

Comment augmenter ses chances de décrocher un emploi ? 

Vu que les démarches administratives pour s’installer en Italie sont plutôt légères, le plus important est de trouver un emploi. L’accès à certains métiers est plus facile, mais en cherchant un peu, tout le monde peut avoir sa chance. 

Les sites spécialisés constituent de véritables alliés pour les futurs expatriés. En effet, Internet est une source intarissable d’opportunités professionnelles. Plusieurs annonces y sont publiées chaque jour. 

Le mieux est de consulter des plateformes italiennes. Il est possible d’utiliser Google traduction pour ceux qui ne maîtrisent pas encore la langue. Cependant, parler couramment italien ou au moins avoir les bases est un atout non négligeable. 

Il est ainsi important de soigner sa candidature afin de se démarquer de la concurrence. Par ailleurs, certaines régions ont un marché du travail beaucoup plus dynamique. C’est notamment le cas dans le nord du pays.

Le système fiscal et le coût de la vie

Les revenus professionnels des expatriés sont soumis à la législation fiscale italienne. Comme en France, il faut donc payer un impôt sur le revenu. Le système de prélèvement à la source s’y applique également. 

Les contribuables peuvent se référer au barème progressif. Celui-ci commence à 23 % d’imposition pour tout revenu inférieur à 15 000 euros annuels. Gagner au-delà de 75 000 euros par an expose à un taux de 43 %. Une taxe de solidarité de 3 % s’applique si vous générez plus de 300 000 euros par an.

De leur côté, les collectivités régionales réclament aussi une redevance pouvant aller jusqu’à 1,5 %. Quant à la surtaxe communale, elle ne dépasse pas les 0,8 %. 

Même si les salaires sont assez bas, travailler en Italie permet de profiter d’une bonne qualité de vie. Les prix des produits utiles à la vie quotidienne (nourriture, hygiène, etc.) sont plutôt intéressants. Ainsi, un budget moyen de 747,92 euros (hors loyer) devrait largement suffire pour une personne. La région d’implantation aura néanmoins un impact considérable sur le budget.  

Les logements en Italie 

Un expatrié qui désire travailler en Italie devra justifier d’un lieu de résidence. Deux options s’offrent alors aux futurs arrivants. Certains choisissent de vendre leurs biens en France pour acquérir un nouveau logement de l’autre côté de la frontière. Selon la région, le prix du mètre carré varie de 900 à plus de 2 000 euros. 

Évidemment, la location est aussi à envisager. Le choix est large entre les petits appartements ou monolocale comme les Italiens les appellent ou les trilocales (3 pièces). Des casettes (petites maisons urbaines) ou des villini (cottages) sont également disponibles. Le prix de la location oscille entre 6 et 16 euros le mètre carré.

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