La proposition de répartir les bénéfices en trois tiers entre salariés, actionnaires et entreprise est au mieux une chimère, au pire une menace pour les salariés.
Comment faire quand on a été élu sur le thème du pouvoir d’achat et qu’on se retrouve confronté à une crise économique grave qui le plombe ? Et qu’on a de plus beaucoup vilipendé banquiers et grands patrons, alors qu’on n’est pas du tout décidé à augmenter les impôts des plus riches ou à prendre des mesures contraignantes pour limiter leurs revenus ? On se rabat sur le discours gaulliste sur la « participation ». C’est ce qu’a fait Nicolas Sarkozy le 5 février dernier en proposant en particulier une nouvelle règle pour le partage des bénéfices des entreprises: un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés, un tiers pour l’entreprise.
A défaut …
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