« Un coup de poing à l’estomac ». C’est ainsi que le président d’une des associations des victimes de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse résume la décision de relaxe au bénéfice du doute, donnée le 19 novembre, par le tribunal correctionnel de Toulouse. Le Parquet a décidé de faire appel.
Pas de responsables donc pas de coupables, et donc pas non plus de cause à cette explosion meurtrière qui a tué 31 personnes, à Toulouse le 21 septembre 2001 et blessé des milliers d’autres. Difficile d’imaginer que le premier procès de ce type filmé pour l’histoire, qui a duré quatre mois et fait défiler des dizaines d’experts se termine sur une impasse. Pour le président du tribunal qui a passé une heure et demi devant une salle comble à expliquer les grandes lignes d’une décision qui fait 270 pages : « La société Grande Paroisse, propriétaire de l’usine, a manqué à ses obligations réglementaires mais les audiences n’ont pas permis d’établir un lien de causalité certain entre ces manquements et l’explosion ».
Poster un commentaire